Les chercheurs et acteurs locaux avec lesquels nous avons mené les entretiens sur cette page, proviennent de 15 centres, agences, instituts et Start up réputés du Burkina Faso.
Ces centres de recherche et autres organisations locales développant des programmes de recherche et des innovations au service du bien commun, travaillent principalement dans les domaines de la santé, de l’environnement, de l’agriculture, du changement climatique, de l’innovation mais aussi des sciences sociales.
Ces 15 centres, instituts, agences et Start up sont présentés ci-dessous.
Institut de recherche en sciences de la santé – Direction régionale de Bobo-Dioulasso, IRSS
L’Institut de recherche en sciences de la santé de l’Ouest (IRSS) est une structure spécialisée du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST). Il est rattaché au ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MRSI).
L’objectif principal de l’IRSS est de promouvoir la recherche en santé. C’est l’organe principal dans la prise de décision pour l’élaboration et la mise en œuvre de la politique sanitaire dans la lutte contre les maladies, les endémies et les épidémies. La direction régionale poursuit les objectifs élaborés à travers le plan stratégique de recherche-développement (2014-2023) qui est en harmonie avec les cadres référentiels du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MRSI) dénommé « Plan national de la recherche scientifique et technologique et Plan d’actions prioritaires ». Ce plan prend en compte la Stratégie nationale de valorisation des technologies, des inventions et des innovations (SNVTII) et les priorités de recherches en santé telles que définies par le Plan national de développement de la recherche pour la santé 2011-2020.
Mission de l’Institut de recherche en sciences de la santé de l’Ouest
D’une manière générale, l’IRSS a pour mission de contribuer à la formation par la recherche en santé et de participer à la diffusion de l’information scientifique et technique en matière de santé. Le centre accompagne des projets de thèse dans plusieurs domaines de la santé. Les domaines d’intervention de l’IRSS sont la recherche, les prestations de services et les formations. Ensuite, il contribue à la définition des politiques de médicaments et valorise la pharmacopée et la médecine traditionnelle en mettant à la portée de la population, les produits issus des résultats de recherche. Enfin, L’IRSS doit contribuer à l’amélioration de l’hygiène de l’environnement, de l’organisation et de la gestion des systèmes de santé.
Quelques travaux de recherche de l’Institut de recherche en sciences de la santé de l’Ouest
Le centre abrite le programme de recherche sur le paludisme et les maladies tropicales négligées. Un programme soutenu par la fondation Bill et Melinda Gates qui travaille à réduire les décès liés au paludisme en proposant plusieurs solutions de recherche comme le projet «Target malaria». Les chercheurs travaillent aussi sur l’hépatite virale, plus précisément le “B”, le “C” et le “Delta”. Il y a aussi un travail remarquable qui est fait sur les infections respiratoires chez les enfants de moins de cinq ans.
Recherche
Les programmes de recherche sont axés sur les thématiques suivantes :
- maladies infectieuses et parasitaires ;
- politiques et systèmes de santé ;
- santé de la mère et de l’enfant ;
- nutrition ;
- pharmacopée traditionnelle et plantes médicinales ;
- médecine traditionnelle et ethnomédecine ;
- médicaments/drogues ;
- pesticides, produits chimiques et santé.
Chaque programme à son tour est composé d’un ou plusieurs projets de recherche. Les projets sont choisis en prenant en compte les résultats obtenus au cours du plan triennal et des nouveaux besoins de recherche identifiés. Un vaste travail de réflexion est mené au sein de l’Institut en vue d’atteindre les objectifs des thèmes de recherche et partant de ceux du plan dans un bon rapport de coût-efficacité (sans dispersion inutile des ressources).
En plus des activités de recherche, le Département mène des activités d’appui à la recherche d’une part et d’autre part des activités d’expertise. En outre, il apporte son concours dans la formation et l’encadrement des étudiants et des stagiaires des Universités et des structures de formation en santé.
Ressources
L’IRSS de par son potentiel scientifique assure des expertises au profit du ministère de la santé, des ONG, des partenaires au développement.
Les expertises portent sur :
- des analyses situationnelles ;
- des études de prévalence ;
- des évaluations de programmes de développement des services de santé ;
- des appuis à la mise en place de programmes et projets ;
- des surveillances épidémiologique et nutritionnelle ;
- des expertises toxicologiques et chimiques sur les drogues, les produits chimiques, les aliments, les boissons, les médicaments et plantes médicales ;
- la fabrication de médicaments génériques ;
- des formulations et fabrication de phytomédicaments ;
- la fabrication et réparation de verres de tous usages ;
- la production d’animaux de laboratoire.
Formation
Les chercheurs de l’IRSS participent à :
- l’enseignement et l’encadrement des étudiants des Universités publique et privées de Bobo-Dioulasso et de l’École Nationale de Santé publique (ENSP) ;
- la réalisation des travaux de fin de formation d’étudiants et de stagiaires (thèses et mémoires).
Dans le cadre des missions qui lui sont dévolues, l’IRSS a mis en place un programme de formation continue en faveur des chercheurs, des médecins, du personnel biomédical. Les différentes formations proposées sont :
- méthodologie de la recherche ;
- analyse de données médicales : niveaux débutant et avancé.
La mise en œuvre des activités de l’IRSS mobilise des professeurs d’université, des directeurs, maîtres, chargés de recherche, attachés et ingénieurs de recherche, un personnel administratif et des techniciens de laboratoire.
Organisation
Un conseil scientifique et de gestion présidé par le Délégué général du CNRST donne son avis sur les orientations de la politique scientifique et les programmes de recherche de l’IRSS.
Le Conseil Scientifique et Technique du CNRST qui est composé de personnalités scientifiques nationales et internationales est chargé d’évaluer les activités scientifiques des chercheurs.
Fonctionnement
L’IRSS est placé sous l’autorité d’un directeur. Il est assisté d’un directeur adjoint chargé de la coordination des programmes de recherche. La direction comprend en outre les services suivants :
- un service de l’information scientifique, technique et de la communication ayant pour tâches de favoriser la diffusion des résultats de la recherche, d’assurer la documentation et d’animer les relations publiques avec l’extérieur ;
- un service des affaires financières ;
- deux régies de recettes et de dépenses ;
- un service de développement des ressources humaines.
Contacts : dirss@fasonet.bf
Site web : www.irss.bfUnité de recherches cliniques de Nanoro, URCN
Mission et principes directeurs
La mission de l’Unité de recherches cliniques de Nanoro (URCN), basée à Nanoro une localité à 80 kilomètres de Ouagadougou, est de renforcer la base rationnelle des soins de santé pour les populations vivant dans les pays tropicaux ; cet objectif sera atteint en fournissant une excellente plate-forme de formation et de recherche sur les maladies tropicales, entièrement conforme aux normes internationales.
Les principes directeurs régissant le développement de l’URCN sont les suivants:
L’URCN, tout en menant des essais cliniques et en relation avec la communauté et les participants à l’étude, le (s) sponsor (s) et tous les autres intervenants, fonctionne conformément à la réglementation de l’ICH-GCP (The International Council for Harmonisation of Technical Requirements for Pharmaceuticals for Human Use – Good Clinical Practices).
L’URCN est une unité de recherche reconnue au sein de la communauté de recherche mondiale et offre de bonnes installations pour les essais cliniques.
L’URCN favorise un environnement qui encourage l’innovation et la diligence parmi le personnel et favorise le développement de carrière.
L’URCN encourage les partenariats internationaux avec des instituts de recherche reconnus en Afrique et dans le monde pour l’échange d’expériences, les transferts de technologie et l’amélioration constante de la qualité de toutes les opérations.
Vision
Au cours des dix prochaines années, l’URCN deviendra l’un des principaux centres de recherche et de formation en Afrique subsaharienne. Elle participera aux travaux fondamentaux pour la formulation et l’orientation des stratégies et programmes de santé publique en Afrique, et fournira des ressources humaines compétentes dans le domaine de la santé.
Recherche
Outre le paludisme, principal sujet de recherche, l’activité de l’URCN s’étendra progressivement à d’autres maladies, notamment les infections bactériennes, la tuberculose, le VIH, la schistomiase et d’autres maladies négligées. Ce projet sera réalisé en développant un cadre rigoureux avec de chercheurs et techniciens compétents qui mèneront une recherche clinique de haute qualité. L’URCN devrait également devenir un membre actif des réseaux et consortiums existants pour accroître sa visibilité et favoriser de nouvelles collaborations.
Formation
L’URCN a pour objectif de devenir un centre de formation majeur dans le domaine de la recherche clinique en attirant de jeunes scientifiques, non seulement africains mais aussi d’autres continents. Ils apprendront en participant activement aux projets de recherche en cours. L’URCN attirera également de jeunes scientifiques africains et les aidera à obtenir des diplômes d’études supérieures (Master et Doctorat) en collaboration avec des établissements universitaires du Sud et du Nord. Certains d’entre eux seront retenus comme personnel de base.
En outre, l’URCN mettra au point un programme de formation destiné aux professionnels de la santé qui souhaitent acquérir une expertise clinique en matière de gestion des maladies tropicales.
Contacts : info@crun.bf
Site web : www.urcn.netCentre Africain de Recherche Scientifique et de Formation, CRES
Le CRES est avant tout un centre de recherche qui s’est engagé́ à contribuer, par la recherche scientifique, la formation et l’information scientifique au renforcement des capacités du Burkina Faso et des autres pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre en lien avec les principaux enjeux de développement. Pour atteindre cet ambitieux objectif, le CRES s’est doté́ d’un modèle de production des connaissances, assorti de schémas de gestion et de transfert de ces connaissances.
Missions
De manière générale, le CRES s’est fixé quatre missions afin de relever le défi de la recherche et de la formation. D’abord, il s’agit de la recherche scientifique fondamentale et appliquée.
Ensuite, l’enseignement supérieur et l’information scientifique d’une part et enfin, les services à la collectivité́ d’autre part.
Pour une large implémentation de sa production scientifique, le CRES utilise plusieurs canaux (essentiellement cinq) pour la dissémination des résultats de ses recherches.
Il s’agit d’abord des revues scientifiques internationales et les Notes de recherches du CRES. Ensuite, il y a le cahier des changements climatiques et la collection science pour la Gouvernance. Enfin, Le CRES publie périodiquement le Journal de la recherche du CRES et la Lettre scientifique du CRES.
Depuis sa création, le CRES travaille à être une institution libre de toute tutelle et porteur de valeurs humanistes. Les valeurs institutionnelles fondamentales du Cres sont les suivantes : l’approche humaniste ; l’innovation, le dynamisme et l’excellence ; l’indépendance intellectuelle, institutionnelle et individuelle ; l’ouverture au monde, la collaboration et le leadership.
Orientation du CRES
Le CRES a une spécificité́ qui fait de lui un centre qui se démarque en plusieurs points de vues.
D’abord, le CRES est reconnu pour la qualité́ et la pertinence de ses programmes de formation qui sont basés essentiellement sur des problématiques directes des populations.
Ensuite, le CRES est une référence en matière de recherche et de création scientifiques, qui s’illustre par la qualité́ de ses réalisations. Aussi, il participe aux enjeux mondiaux majeurs.
Enfin, le CRES construit des interfaces et des partenariats avec toutes les composantes de la société́ et s’investit dans le développement durable.
Impact de l’action du CRES sur la population
Le CRES est l’un des centres qui disposent des programmes de qualité́ en ligne (MOOC) qui comble un grand vide dans un système où l’enseignement se fait depuis un certain temps en LMD.
Le CRES fait de la formation continue et encadre des étudiants de plusieurs pays.
Au-delà̀ des programmes d’enseignement, le CRES s’est investi et continue de s’investir dans plusieurs champs de recherche à savoir :
- Résilience aux changements climatiques
- Gouvernance et politiques publiques
- Prévention et gestion des déchets en milieux urbains
- Environnement et développement durable
- Gestion des connaissances
- Gouvernance et développement de l’entreprise
Les activités de recherche du CRES sont à la fois des activités de recherche fondamentale et de recherche appliquée.
Contacts : (+226) 25 37 4655 / administration@iavs-energie.org / cres.courriel@gmail.com
Site web : www.cres-edu.orgInstitut de recherche en sciences appliquées et technologies de Bobo-Dioulasso, IRSAT
L’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT) est un institut spécialisé du Centre national de la recherche scientifique et technologique. Afin de rapprocher au mieux les programmes de recherche des besoins des populations, l’IRSAT s’est engagé dans un processus de décentralisation de ses activités. C’est ainsi, qu’une direction régionale a été créée pour la région Ouest du pays et est basée à Bobo-Dioulasso.
L’institut est structuré en quatre (4) départements et chaque département gère d’une manière autonome les études et les recherches de son champs d’action. Il s’agit du département énergie chargé des études, des recherches et du développement technologique en matière d’énergie ainsi que de l’impact de l’utilisation de l’énergie sur l’environnement. Ce département s’intéresse également à l’étude des conséquences de la consommation énergétique sur notre environnement et propose des solutions.
Le deuxième département s’occupe des substances naturelles. Il est chargé de l’inventaire, des études et recherches sur l’exploitation et la gestion durable des substances naturelles d’origine végétale, animale et minérale. Le département technologie alimentaire est chargé des études et recherches sur la transformation et la conservation des produits agricoles. Il s’intéresse aux produits forestiers et halieutiques et leur adaptation aux demandes des consommateurs.
Enfin, il y a le département mécanisation qui est chargé des études, des recherches et du développement de la mécanisation dans le domaine de l’agriculture et la transformation des produits agricoles et forestiers. C’est le département qui s’occupe de tout ce qui est mécanisation, de conception et fabrication des outils innovantes rentrant dans le cadre de l’amélioration du rendement en agriculture. Il existe au-delà des départements, un laboratoire d’analyses microbiologiques mis en place pour répondre aux besoins des nombreuses entreprises agroalimentaires locales.
Missions de l’IRSAT Bobo-Dioulasso
Les missions de l’IRSAT sont réalisées selon les axes suivants:
- le développement des études et des recherches en matière d’énergies renouvelables et conventionnelles,
- l’inventaire, l’étude et l’exploitation des substances naturelles d’origine végétale, animale et minérale,
- la conservation, transformation des produits agricoles, forestiers et halieutiques et leur adaptation aux demandes des consommateurs,
- la biotechnologie en rapport avec tous les secteurs du développement.
Pour atteindre ces objectifs, l’institut a élaboré des plans stratégiques de recherches sectorielles qui servent de guide pour les actions de recherche-développement; de diffusion des résultats techniques et scientifiques, et de formation.
Contacts : dirsat@fasonet.bf
Site web : www.cnrst.bf/irsatInstitut de l’environnement et de recherches agricoles, INERA
L’Institut de l’environnement et de recherches agricoles de Farako-Bâ est l’un des plus grands centres de recherche en matière agricole. Situé dans la partie du pays dit “grenier du Burkina”, le centre de Farako-Bâ couvre à lui seul quatre (4) régions et treize (13) provinces. Le centre couvre trois (3) provinces de la région des hauts bassins, quatre (4) provinces de la boucle du Mouhoun, deux (2) provinces de la région des cascades et quatre (4) provinces de la région du Sud-Ouest.
Le centre gère cinq programmes:
- Le programme riz et riziculture
- Le programme gestion des ressources naturelles / systèmes de production
- Le programme culture maraicher
- Le programme coton
- Le programme monogastrique
Au-delà des cinq programmes, le centre de Farako-Bâ gère le département national de spécialisation en fruits et légumes. Dans ce département, les activités sont organisées autour de thèmes de recherche concernant trois cultures: mangue, oignon et tomate. Les départements, les programmes et le Centre national de spécialisation en fruits et légumes sont des unités de programmation, de coordination, d’exécution, de gestion scientifique et de développement.
Construit sur un terrain d’une superficie de 475 hectares, le centre de Farako-Bâ accueille plus de 200 chercheurs. Il comprend deux stations secondaires (Niangoloko et Banfora) et huit antennes qui sont à Balla, Dindéresso, Vallée du Kou, Sindou, Djiguèra, Houndé et Dano.
Missions et attributions
La principale mission du centre de Farako-Bâ est de servir de cadre de programmation et d’exécution des programmes de recherche dans les domaines agricole et environnementale. Pour ce faire, le centre doit fournir aux chercheurs l’encadrement et l’appui nécessaires à leurs travaux. Ensuite, il a pour mission de valoriser les résultats de la recherche et la création des unités de production. Ces unités sont chargées de produire et de commercialiser les produits de la recherche.
Enfin, le centre doit promouvoir une recherche orientée vers une gestion durable des ressources naturelles. Assurer un appui technique au développement agricole, environnemental et forestier, y compris par des études et le suivi d’exécution de projets.
Les résultats de recherches et d’études du centre INERA de Farako-Bâ
De par l’importance de ses services et les résultats de sa recherche, le centre de Farako-Bâ s’illustre en champion sur le plan agricole et environnementale.
Le centre a mis au point des variétés performantes de plusieurs espèces agricoles comme le maïs, le riz, le niébé et bien d’autres.
Dans le cadre de la modernisation du secteur agricole, le centre a travaillé à mettre en place des techniques de production. Des méthodes innovantes pour la fertilisation des sols et l’amélioration du rendement agricole.
En ce qui concerne l’élevage, le centre a mis en place des formules alimentaires pour le bétail et des techniques de culture fourragère pour l’amélioration du pâturage naturel.
Ensuite, le centre a mis au point (en ce qui concerne l’arachide), un système de lutte contre l’aflatoxine.
Enfin, un ensemble de méthodes pour la protection des arbres fruitiers dans le cadre du programme « fruit et légumes » ont été mis en place.
L’impact des résultats de recherche sur la population
Le centre de recherche de Farako-Bâ travaille en collaboration avec les acteurs de l’environnement et de l’agriculture. L’impact des résultats et des méthodes mise en place est direct et perceptible auprès des producteurs (rendement en qualité et en quantité). Les agriculteurs des zones d’intervention du centre sont régulièrement accompagnés en renforcement de capacité pour l’implémentation de nouvelles méthodes.
Au-delà de l’augmentation de la production agricole, le rendement au niveau de l’élevage est perceptible. Grâce aux nouvelles techniques, il y a une disponibilité d’aliment pour le bétail.
La question de la formation est aussi une réalité au centre de Farako-Bâ. Des techniciens sont accompagnés chaque année, le centre héberge des programmes de recherche et soutient des organismes non gouvernementaux, des associations et même des particuliers à renforcer leur production en quantité et en qualité.
L’impact des résultats de la recherche est visible dans la région qui porte fièrement son sobriquet de « grenier national ».
Contacts : inera.direction@fasonet.bf
Site web : www.cnrst.bfCentre pour la gouvernance démocratique (CGD)
Le Centre pour la gouvernance démocratique du Burkina Faso est un organisme non gouvernemental de droit burkinabé, sans but lucratif, apolitique, qui n’assume aucune activité syndicale, politique ou religieuse.
Mission
Sa mission fondamentale est de promouvoir la gouvernance démocratique, c’est-à-dire les principes et les processus de la démocratie ainsi que les institutions de la bonne gouvernance. Le CGD a pour valeurs cardinales l’objectivité, l’impartialité, la liberté d’opinion de ses membres, l’indépendance et la démarche inclusive et participative basée sur le dialogue sans exclusion.
L’objectif global poursuivi par le centre est de concevoir et de mettre en œuvre des stratégies de promotion de la gouvernance démocratique au Burkina Faso, tout en constituant un centre de savoir exerçant un leadership technique et intellectuel dans ce domaine.
Les services de recherche, d’étude et de consultation
Les domaines de recherche du CGD concerne essentiellement la gouvernance locale, l’efficacité parlementaire, la justice, l’administration des élections, les droits humains, la formation et les questions de paix et de sécurité.
Dans le cadre de la gouvernance locale, le CGD a publié :
- L’introduction des Comités locaux de sécurité (CLS) au Burkina Faso
- La qualité du travail des élus locaux : Analyse de douze communes du Burkina Faso
- La qualité du travail des autorités locales au Burkina Faso (2010)
Dans le domaine de l’efficacité parlementaire, le CGD a publié plusieurs documents par exemple :
- Parlementarisme et consolidation démocratique au Burkina Faso : Bilan de IVème législature.
- Coalition des organisations de la société civile pour les réformes institutionnelles et politiques.
La stratégie de recherche et de dissimilation des résultats
Les stratégies du centre reposent sur le renforcement des structures de la gouvernance globale et locale, des partis politiques, de la société civile, du constitutionnalisme et de l’État de droit, du système électoral, de la culture et du dialogue démocratiques, et de la participation citoyenne, notamment celle de la femme.
Pour atteindre ses objectifs, le centre formule et met en œuvre des programmes d’activités spécifiques, lesquels lui permettent d’assurer :
- la création de connaissances, à travers la recherche appliquée utilisant les techniques et méthodes des sciences sociales, dans les domaines relevant de ses objectifs spécifiques ;
- le partage, la publication et la dissémination des résultats de la recherche appliquée, des normes, règles, et lignes directrices relatives à la gouvernance démocratique, à travers l’information, la communication, la formation et l’éducation civique. Le centre assure le conseil, le plaidoyer et l’initiative législative populaire ; il envisage utiliser dans ses actions, les langues locales en vue d’atteindre le maximum de public ;
- La mise en place d’un réseau national et régional d’expertise en matière de gouvernance démocratique.
L’impact des résultats de recherche
Le CGD a beaucoup contribué à la construction d’une société civile burkinabè exigeante soucieuse de la question de la redevabilité des politiques publiques. Le CGD a joué et continu à jouer un rôle non négligeable dans la conscientisation de la population à travers ses formations sur la bonne gouvernance, la démocratie et surtout ses conférences dénommées “dialogues démocratiques”.
Le CGD fait de la recherche action. Avec un lien direct avec la population. Le besoin de l’étude est actuel et présenté à la fin avec un objectif de tout faire pour impacter.
Administration et gestion
Le CGD est dirigé par un Conseil d’administration composé de neuf personnalités. Il est présidé par Aminata OUEDRAOGO, Ancienne Médiatrice du Faso. Le Conseil d’Administration se réunit ordinairement au moins deux fois par an et en cas de besoin en séance extraordinaire. Il veille à ce que les orientations stratégiques du centre, le budget et le programme d’activités annuel du centre soient mis en œuvre par la Direction exécutive. Celle-ci comprend, outre le Directeur exécutif et son Adjoint, le personnel administratif et technique.
L’organigramme de la direction exécutive s’articule autour :
- du Directeur exécutif auquel est rattachée une assistante de direction ;
- du Directeur exécutif adjoint
- du Chef de service des opérations auquel est rattaché un chargé de recherche et un chargé de planification et de suivi-évaluation ;
- du Directeur des affaires financières et administratives auquel est rattaché un comptable ainsi que le personnel d’exécution.
Défis et perspectives
Selon le chargé de programmes Monsieur Asseghna Somda, les défis du CGD sont de trois ordres. D’abord, le volet institutionnel qui pose la problématique de comment formuler des stratégies de communication qui prennent en compte les besoins de cohérence de message et la consolidation de l’image du CGD. Ceci est une réalité qui nécessite un travail de stratégie interne.
Le principal défi pour le CGD demeure la question de l’autonomisation financière. Le centre offre ses services d’études à des partenaires et diverses prestations mais n’arrive pas à assurer une bonne partie de ses besoins financiers. Le centre doit bâtir son siège pour mieux assurer son autonomie.
Ensuite, le second volet est organisationnel. Le CGD doit travailler à renforcer son capital humain. Il doit travailler au renforcement des capacités. Le dernier volet des défis du CGD est socio-politique. Il faut travailler à pacifier les rapports entre les acteurs de la gouvernance. Les politiques considèrent “maladroitement” certains acteurs de la recherche comme des “opposants politiques”. Il faut aussi une assistance des pouvoirs publiques à réussir les transferts de compétences, pouvoir local comme pouvoir central.
Contacts : info@cgd-burkina.org
Site Web : www.cgd-burkina.orgInstitut des sciences des sociétés (INSS)
L’institut des sciences des sociétés (INSS) est un centre spécialisé de l’État Burkinabè. Il est le centre de référence étatique dans plus d’une vingtaine de domaines de recherche. Il s’agit entre autres de l’anthropologie, de l’égyptologie, du genre et management, de la géographie, de l’histoire, de la linguistique, de la musicologie, la sociologie, la politologie, la philosophie etc…
Mission
La mission essentielle de l’INSS consiste à mettre la connaissance scientifique des réalités sociales et humaines au centre des exigences du développement national. L’institut organise des travaux en recherches fondamentales et appliquées en prenant en compte la protection du patrimoine national et la diversité culturelle.
Pour réussir cette mission, l’INSS exerce ses compétences à travers six départements scientifiques: le Département socio-économie et anthropologie du développement (DSEAD), celui des sciences de la population (DSP), le Département des Sciences de l’Éducation (DES), celui de la linguistique et langues nationales (DLLN), le Département des sciences juridiques, politologie et histoire (DSJPH) et le département des lettres, arts, et communication (DLAC).
Objectifs
L’INSS s’est fixé une série d’objectifs qui peut se résumer par : concevoir, renforcer, valoriser et accompagner. D’abord, l’INSS se donne l’objectif de concevoir et conduire des activités de recherche en sciences sociales et humaines, accompagner les politiques et programmes de développement sectoriels. Ensuite, renforcer et dynamiser les capacités institutionnelles et de gouvernance et les capacités opérationnelles des départements, et exécuter les projets et programmes de recherche. Enfin, valoriser les résultats de recherches en sciences sociales et humaines, les inventions et innovations.
L’INSS fait au moins soixante-dix (70) publications par an. L’ensemble des études, des résultats de recherche de l’INSS sert à alimenter la production de l’intelligence collective nationale. Enfin, l’INSS est la principale structure qui travaille sur les mutations liées aux langues nationales et à la culture.
L’INSS couvre l’ensemble des 45 provinces du Burkina Faso mais ne dispose que d’un seul bureau basé à Ouagadougou. Cela crée une distance considérable entre les sujets d’étude (la société, les ethnies, etc.) et l’institut. C’est ainsi que des mutations sociétales échappent à l’étude de l’Institut des Sciences des Sociétés.
Les services de recherche, d’étude et de consultation
Conformément à sa mission et à ses objectifs, l’institut des sciences des sociétés a déjà̀ effectué un énorme travail de recherche dans quatre domaines aussi très important.
- Éducation et lutte contre la pauvreté́ ;
- Dynamiques historiques et mutations ;
- Population, environnement, santé et développement ;
- Description, enseignement, apprentissage des langues nationales et des textes littéraires.
Contacts : inss@cnrst.bf
Site Web : www.inss.gov.bfCentre d’information, de formation et d’études sur le budget, CIFOEB
Le Centre d’information, de formation et d’études sur le budget (CIFOEB) est une organisation de la société civile qui œuvre pour la promotion de la bonne gouvernance économique et financière au Burkina Faso.
Officiellement reconnu depuis septembre 2003, c’est en 2004 qu’il a pu effectivement démarrer ses activités.
Le CIFOEB mène entre autres des activités d’information, de formation, de sensibilisation, des plaidoyers et des analyses budgétaires à l’endroit des citoyens et des pouvoirs publics sur les questions liées à la gestion des finances publiques.
Pour mieux organiser ses actions en vue de l’atteinte de ses objectifs, le CIFOEB a mis en œuvre sur la période 2005-2007 son 1er Plan stratégique avec l’appui de nombreux partenaires techniques et financiers. Le 2ème a couvert la période 2008-2010 et le troisième de 2011-2015.
Le plan stratégique qui est en cours d’exécution couvre la période 2016-2025 et est assorti d’un plan triennal 2019-2021 décliné en plan annuel.
Mission
La mission du CIFOEB est de promouvoir la bonne gouvernance économique au Burkina Faso par une gestion optimale des ressources publiques, en l’occurrence leur répartition équitable, efficiente et efficace notamment en faveur des populations défavorisées.
Vision
Le CIFOEB, un centre de référence, acteur d’une citoyenneté agissante pour la transparence et la redevabilité budgétaire.
Objectif global
L’objectif global du CIFOEB est de contribuer à la fourniture en quantité et en qualité des services publics de base à travers le renforcement de la gouvernance financière.
Objectifs spécifiques
Ses objectifs spécifiques sont :
- promouvoir la participation des citoyens dans la gestion des affaires publiques;
- améliorer l’accès des citoyens à l’information budgétaire;
- promouvoir une culture de redevabilité des pouvoirs publics dans le cadre des processus budgétaires;
- contribuer au renforcement des capacités des organisations de la société civile et des élus nationaux dans l’analyse du budget, la planification budgétaire et le plaidoyer;
- développer une expertise locale citoyenne pertinente sur les questions liées aux finances publiques et la gestion budgétaire. Il s’agira en particulier de contribuer au renforcement des compétences de l’association et de ses membres dans ce domaine;
- promouvoir la prise en compte des préoccupations des populations locales et en particulier les groupes vulnérables dans les processus et les choix budgétaires.
Impact des activités
- Transparence et redevabilité budgétaire
Travailler à obliger les élus à rendre régulièrement compte de leur gestion d’une part, et sensibiliser les citoyens à user de leurs prérogatives pour demander des comptes des gestions des deniers publics sont les raisons de la mise en place du programme de transparence et de redevabilité budgétaire.
Le CIFOEB a rendu cela possible et effectif dans au moins six régions du Burkina Faso et continue de travailler en ce sens. La raison principale est que la finalité de toute action publique est le bien-être de la population. Les actions publiques sont mises en œuvre à travers le budget, cadre d’opérationnalisation par excellence des politiques publiques.
Dans le cadre de la mise en œuvre de celles-ci, la bonne gouvernance est un facteur primordial pour l’atteinte des résultats escomptés.
Composante essentielle de bonne gouvernance, la transparence budgétaire est indispensable au développement harmonieux de la gestion des finances publiques pour un pays donné.
De Gaoua à Ouagadougou en passant par Ouahigouya, Fada, Bobo et Koudougou, la transparence budgétaire participe d’une forte réduction de la corruption et des fuites dans les dépenses publiques à travers un meilleur rendu de services publics de meilleure qualité.
Plusieurs rapports et analyses sur l’incivisme fiscal, sur les différents budgets (l’éducation, la santé…) et sur la loi de finance ont été produit et disponible pour le grand public.
- La « Participation citoyenne et contrôle citoyen du processus budgétaire national et local »
Depuis 2016, Le Centre d’Information, de Formation et d’Études sur le Budget (CIFOEB) a inscrit dans son plan stratégique la participation citoyenne et contrôle citoyen du processus budgétaire national et local.
L’élaboration, l’exécution et le règlement du budget de l’État relèvent d’un exercice technique auquel participent peu d’acteurs. En effet, cet exercice est conduit par l’exécutif.
Les autres acteurs tels que l’Assemblée Nationale et la Cour des comptes n’interviennent que pendant la phase de validation des documents budgétaires.
Les citoyens, pour qui le budget est mis en œuvre à travers le financement de services publics, ne disposent pas d’informations suffisantes concernant ce budget, soit parce qu’ils sont très peu impliqués dans le processus soit, parce qu’ils n’arrivent pas à comprendre les informations budgétaires.
Un des principes fondamentaux de la démocratie est que les citoyens ont le droit de demander des comptes aux agents du service public et que ces derniers ont l’obligation de rendre compte aux citoyens. Mais ce droit et cette obligation exigent des citoyens une collaboration avec l’administration, un engagement et une implication dans la gestion des services publics.
Contacts : cifoeb@gmail.com
Site Web : www.cifoeb.orgFASO DRONE, Start-up
La start-up Faso Drone est une entreprise de conception de système de drone et de traitement de données aériennes. Elle offre des données opportunes et précises permettant de prendre des décisions rapides et rentables à faible risque.
Faso Drone propose des solutions aux acteurs évoluant dans l’agriculture, les mines, bâtiments et travaux publics (BTP) , développement urbain et protection de l’environnement, les médias et le Showbiz.
Faso Drone est une jeune entreprise qui compte devenir une entreprise de référence dans la conception de systèmes de drones et l’analyse de données en Afrique. Faso Drone développe de nouvelles technologies, méthodes et processus, permettant ainsi à ses clients des données opportunes et précises leur permettant de prendre des décisions rapides et rentables à faible risque.
L’Équipe de Faso Drone
Faso Drone est composé d’une équipe jeune, dynamique et très motivée. C’est une équipe passionnée par les systèmes de drone et le traitement intelligent de l’information et des données. La plupart sont formés dans les grandes universités en Asie, en Amérique et en Europe avec une expérience et connaissances diversifiées.
Les services de Faso Drone
- Consultation
Faso Drone offre des services de consultation en analyse de données, et usage et règlementation des drones, achat et conception de systèmes de drones. L’entreprise a une grande expérience dans le développement d’applications de traitement de données et dans l’utilisation intensive de données pour résoudre des problèmes. Les systèmes de drone peuvent jouer un rôle majeur dans la transformation des entreprises en Afrique.
Faso Drone combine la puissance de l’intelligence artificielle (AI) aux outils traditionnels d’analyse de données.
- Formation
Faso Drone organise des ateliers et des séminaires sur les thématiques de l’analyse des données, la conception et l’utilisation des systèmes de drones. Il offre également des formations certifiées de pilote de drone.
Faso Drone travaille à élaborer des solutions pour un avènement d’une agriculture de précision permettant :
- d’augmenter le rendement
- d’améliorer la gestion des pesticides et des intrants
- de réduire les coûts d’exploitation
- d’améliorer la prise de décision en matière d’assurance et de services financiers
Pour atteindre ces objectifs, Faso drone élabore essentiellement la :
- Cartographie de la ferme
- Diagnostique et Surveillance de la santé des cultures
- Comptage automatique du nombre des plantes et estimation du rendement
- Estimation de la superficie de la ferme
La cartographie de la ferme aide l’agriculteur à connaitre le statut de sa ferme. Ceci est important après un évènement météorologique (forte pluie, vent violant, etc.) afin de détecter les dommages aux cultures.
La surveillance de la ferme pendant toute la saison pour détecter les problèmes de santé des plantes due aux attaques des bio-agresseurs, le stress hydrique aide l’agriculteur à prendre la bonne décision concernant l’application d’intrants et l’irrigation.
Le dépistage aérien est efficace et rentable par rapport à la marche à pied qui est très fastidieuse et impraticable.
Notre solution pour le comptage de certains types spécifiques de plantes tels que les papayers, les bananiers et autres plantes similaires permet le fermier à prédire le rendement.
- Développement Urbain et Protection de l’environnement
Faso Drone offre aux planificateurs et décideurs des données leur permettant de prendre des décisions adéquates pour le bien-être des populations.
Il procède à l’élaboration de :
- La cartographie 2D et 3D de terrains
- Des images aériennes des sites
- L’évaluation automatique des superficies de terrains.
- Détection et caractérisation automatique d’objets spécifiques
- Estimer la répartition et la croissance de la population
- Déterminer les besoins en infrastructures (sanitaires, le système de drainage des eaux, les hôpitaux, les écoles)
- Évaluer et surveiller les ressources en eaux (les rivières, les lacs, les barrages)
- Évaluer les problèmes environnementaux.
Contacts : info@fasodrone.com
Site Web : www.fasodrone.comFonds Burkinabé de développement économique et social
Le Fonds Burkinabè́ de Développement Économique et Social (F.B.D.E.S.) est érigé́ en fonds national par décret N° 2008-274/PRES/PM/MEF du 20 mai 2008 pour le financement de l’économie nationale et dont les conditions et les modalités d’intervention ont été́ fixées par l’arrêté́ N° 99/76/MEF/SG/DGTCP/DAMOF du 19 mai 1999.
A travers ce Fonds, le Burkina concrétise son choix d’utiliser le puissant levier du capital- investissement pour une croissance soutenue, créatrice d’emplois et de richesse. En ce sens, le FBDES joue un rôle important dans le Financement des entreprises Burkinabè.
L’État Burkinabè́, souhaitant jouer un rôle d’État investisseur, a décidé́ de doter, le FBDES de ressources financières importantes afin de lui permettre d’assurer des investissements productifs pour la création d’entreprises structurantes.
Le FBDES est administré par deux (02) instances :
- le Conseil de Gestion composé de six (06) membres et présidé́ par le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité́ Publique.
Il est l’organe de décision, notamment quant à l’approbation de tous les dossiers soumis à financement du Fonds et l’adoption des états financiers.
- Le Secrétariat Permanent est l’organe gestionnaire. Il est chargé de l’exécution des décisions prises par le Conseil de Gestion.
Missions
Le F.B.D.E.S. a pour mission de soutenir la réalisation d’opérations de développement économique et social par :
- la promotion de la création d’entreprises nouvelles sous forme de sociétés (S.A, S.A.R.L) et du développement d’entreprises déjà̀ existantes, dans tous les secteurs de l’économie burkinabè́ pour autant que ces structures interviennent dans le soutien de la production et de la lutte contre le chômage ;
- l’appui financier à tout organisme de droit burkinabè́ intervenant dans le soutien à la production et la lutte contre le chômage ;
- la diffusion par cession d’actions détenues dans son portefeuille, aux personnes physiques de nationalité́ burkinabè́.
Domaine d’intervention
Le Fonds Burkinabè̀ pour Développement Économique et Social (FBDES) intervient essentiellement dans le domaine du financement de l’innovation digitale et d’incitation à la création d’entreprise innovants. Cela se fait à travers trois (03) volets. D’abord à travers un concours national dénommé́ Burkina Startups (A). Ensuite, le programme AgriNova (B) et enfin le fonds d’amorçage (C).
A- Burkina Startups
Le programme Burkina Startup consiste à identifier des opportunités d’investissements, c’est à̀ dire des « startups » présentant de belles perspectives de croissance et à la recherche de fonds, à y investir (typiquement lors d’une des premières levées de fonds), puis à les accompagner dans leur croissance.
B- AgriNova
AgriNova est un programme d’incitation à la création d’entreprises et d’emplois dans le secteur de production agro-sylvo-pastorale en faveur de jeunes et de femmes porteuses d’affaire. D’un coût globale de vingt milliard (20 000 000 000) FCFA, le programme est financé a 10 % par le gouvernement du Burkina Faso et 90 % par les partenaires au développement et le secteur privé.
C- Fonds d’amorçage
Ce fond est créé́ en 2019 dans le Projet d’appui à l’Emploi des Jeunes et Développement des Compétences en Milieu Rural.
Doté d’un budget d’un milliard (1 000 000 000) F CFA, le Fonds d’amorçage consiste à appuyer l’entrepreneuriat des jeunes formés aux métiers et des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur dans l’agriculture et l’agri business. Il s’étale sur la période 2019- 2023.
L’impact des différents programmes
Les différents programmes de FBDES ont soutenu plus de quatre-vingt-deux (82) projets innovants qui ont généré́ plus de deux mille soixante-quinze (2075) emplois directs, des revenus pour les porteurs. Le fonds a contribué́ à changer d’une manière structurelle l’univers de l’entrepreneuriat au Burkina Faso.
Il faut noter qu’avant le programme, la plupart des jeunes entrepreneurs n’étaient pas outillés aux réalités entrepreneuriales. Ce qui engendrait beaucoup d’échec et suscitait peu d’enthousiasme pour le domaine.
Aujourd’hui, le secteur de l’entrepreneuriat est considéré́ comme un levier sûr pour résoudre le défi du chômage des jeunes au Burkina Faso.
Contacts : contact@fdbes.bf
Site web : www.fbdes.orgFonds National pour la Recherche, l’Innovation et le Développement
Le Fond National de la Recherche et de l’innovation pour le Développement (FONRID) est un fonds national de financement créé par décret n° 2011- 828 /PRES/PM/MRSI/MEF signé le 27 octobre 2011. Il jouit de la personnalité́ morale et d’une autonomie de gestion. Il est placé sous la tutelle technique du Ministère chargé de la recherche scientifique et de l’innovation et sous la tutelle financière du Ministère chargé des finances.
Le FONRID est régi par la Loi n° 010 – 2013/AN du 30 avril 2013, portant règles de création des catégories d’établissements publics et le décret n° 2014 – 610/PRES/PM/ MEF du 24 juillet 2014, portant statut général des Fonds Nationaux et celui portant adoption des statuts particuliers du FONRID. Son fonctionnement et son organisation sont régis par le décret n°2017-365/PRES /PM/MESRSI/MINEFID du 22 mai 2017 portant approbation des statuts particuliers du fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement.
L’appel à projets est le dispositif d’expression de la demande mis en place par le FONRID pour financer les projets. Le FONRID ne finance pas les projets individuels. Il apporte son concours à des équipes ou réseaux d’équipes de recherche, d’innovation ou de valorisation de résultats officiellement reconnues.
Objectif du FONRID
Pendant longtemps, l’État burkinabè̀ a manqué́ d’un système harmonisé de financement de la recherche. Donc, le FONRID est né avec pour objectif d’offrir un cadre sécurisé́ de financement des activités de recherche et d’innovation sur l’ensemble du territoire national afin que les résultats produits soient réellement vecteurs de bien-être pour les populations et générateurs de richesses et de prospérité́ pour l’ensemble de la nation.
Missions du FONRID
D’une manière générale, une dizaine de missions est assignées au FONRID. L’importance de cette responsabilité́ est à la hauteur du vide que le FONRID est appelé́ à combler. En résumé́, les missions assignées au FONRID sont les suivants :
- Offrir un cadre de mobilisation et de financement sécurisé́ et transparent aux activités de recherche et d’innovation des secteurs public et privé ;
- Servir de cadre à l’engagement financier du gouvernement et de ses partenaires en faveur de la recherche et de l’innovation pour le développement ;
- Financer tout ou partie des programmes ou projets de recherches soumis par des structures publiques ou privées de recherche et d’innovation du Burkina Faso ; Appuyer les équipes (publiques ou privées) de chercheurs ou d’innovateurs en équipements de laboratoire ou d’ateliers dans le cadre des programmes approuves par le Fonds ;
- Contribuer au financement de la valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation technologique par les acteurs pour le développement ;
- Soutenir la publication/diffusion des résultats de qualité́ obtenus dans le cadre des projets financés entièrement ou partiellement pour le fonds ;
- Promouvoir le partenariat public-privé ;
- Servir d’’intermédiaire entre les partenaires nationaux, bilatéraux ou multinationaux et les structures de recherche et d’innovation publiques ou privées dans les négociations pour le financement de projets et programmes de recherche et d’innovation;
- Contribuer au financement de programmes spécifiques ou ponctuels de recherche ou d’innovation réservés aux jeunes chercheurs, aux jeunes et aux femmes;
- Contribuer au financement et à l’organisation de congrès, conférences, colloques ou séminaires sur une thématique d’actualité́ ou de développement.
Domaines d’intervention
Les principaux domaines d’activités concernées par le mandat officiel du FONRID sont de plusieurs ordres. Il s’agit essentiellement de :
- Le financement de tout ou partie des programmes ou projets de recherche et d’innovation soumis par les structures publiques et privées de recherche, d’innovation et d’inventions du Burkina Faso,
- l’appui aux structures publiques ou privées de recherche, d’innovations et d’inventions en équipements de laboratoires ou d’atelier dans le cadre de programme précis de recherche-développement approuvés par le fonds,
- l’intermédiation entre les partenaires nationaux, bilatéraux ou multilatéraux et les structures de recherche et d’innovation publiques ou privées dans les négociations, l’élaboration et la mise en œuvre de projets et programmes de recherche, d’inventions et d’innovation,
- le soutien à la publication scientifique et technique de bonne qualité́ dans le cadre de projets de recherche financés entièrement ou partiellement par le fonds,
- la participation à la valorisation des résultats de recherche et des innovations par le financement de tout ou partie des résultats ou activités dédiées à cet effet,
- le financement des formations de courte ou de moyenne durée dans le cadre exclusif de programmes de recherche ou d’innovation financés par le fonds,
- le financement de programmes spécifiques ponctuels de recherche réservés aux jeunes chercheurs et aux femmes,
- le financement et l’organisation régulière de conférences, colloques, congrès ou séminaires sur une thématique d’actualité́ ou de développement.
Contacts : contact@fonrid.bf
Site web : www.fonrid.bfInstitut de recherche pour le développement, IRD
La mise en place de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) sur le territoire burkinabè̀ a pris plusieurs étapes. En 1947, une équipe de chercheurs en entomologie, épidémiologie et parasitologie fut installée au centre MURAZ à Bobo-Dioulasso.
En 1955, un chercheur réalise au profit de l’IRD, la première étude sur les possibilités de développement cotonnier en Haute Volta. En 1958, une mission hydrologique permanente est créée à Ouagadougou. Mais avant cette date et jusqu’au milieu des années 1960, des chercheurs IRD basés ailleurs venaient réaliser de grands inventaires (monographie, cartes de reconnaissance, réseaux de mesures climatiques et hydrologiques). Le centre IRD de Ouagadougou a été́ officiellement créé en 1968. En plus de ce centre, l ’IRD Burkina possède une mission à Bobo -Dioulasso.
L’Institut de recherche pour le développement (IRD) est un établissement public français à caractère scientifique et technologique, placé sous la double tutelle des ministères chargés de la Recherche et de la Coopération.
Il conduit depuis plus de 60 ans des activités de recherche, de valorisation et de formation en Afrique, en Méditerranée, en Amérique latine, en Asie et dans l’outre-mer tropical français.
Ses chercheurs se consacrent à l’étude des milieux et de l’environnement, de la gestion durable des ressources vivantes, du développement des sociétés et de la santé en étroite collaboration avec les partenaires des pays du Sud.
Au Burkina Faso, les principales thématiques de recherches menées par des équipes en affectation de longue durée concernent les maladies à vecteurs (paludisme, maladie du sommeil), l’agronomie, la pédologie et la sécurité́ alimentaire (nutrition), les sciences sociales (migrations régionales, anthropologie de la santé).
Mission
La société́, la santé, l’environnement et les ressources sont les départements scientifiques de l’IRD. Tenant compte des grands défis du moment, les projets de recherche ont pour perspective le développement social, culturel et économique des pays du Sud.
Depuis sa mise en place au Burkina Faso, Les recherches menées au sein du département « santé et sociétés » (SAS) de l’IRD sont étroitement liées aux enjeux prioritaires de santé mondiale : impact des changements globaux (climatiques, démographiques, environnementaux), refonte des systèmes de santé et de leur financement, défis posés par les nouvelles menaces sanitaires, résistance aux anti-infectieux et aux insecticides, etc. Elles s’inscrivent pleinement dans la stratégie de la France en matière de santé globale.
Les recherches autour des interactions santé/environnement au sens large (biodiversité́́, changement climatique, système alimentaire) et systèmes politiques et sociaux sont ainsi un axe transversal et fédérateur des différentes disciplines représentées dans le département.
Depuis 2001, il est mis en place le Centre d’Information Commun sur la Recherche et le Développement (CICRD) qui a pour mission d’offrir aux enseignants-chercheurs, étudiants, professionnels et partenaires au développement, des outils modernes d’accès à une information scientifique pertinente.
Il dispose de ressources documentaires nombreuses et variées : monographies, périodiques, mémoires d’étudiants, bases de données scientifiques, ressources audio-visuelles…
Une équipe de 5 personnes contribuent à la réalisation de cette mission.
Les principaux domaines du fonds documentaire
Le fond documentaire englobe plusieurs domaines. L’IRD a contribué́ et contribue toujours à l’amélioration de la recherche au Burkina Faso. Il est l’un des premiers centres de recherche du pays et intervient dans les domaines suivant :
- Agronomie / Agriculture
- Économie du développement
- Hydrologie
- Pédologie / Géologie
- Nutrition
- Santé
- Sociologie du développement
Contacts : burkina-Faso@ird.fr
Site web : www.ird.fr/burkina-fasoIncubateur de l’université de Ouagadougou
Incub@uo est un incubateur digital hébergé́ au sein de l’Université́ Ouaga I Pr. Joseph KI-ZERBO. Il est initié par les enseignants-chercheurs du département informatique. Il s’agit néanmoins d’un incubateur qui cible toutes les filières de l’université́ pour tout projet ayant trait aux TIC.
Missions
La première mission de Incub@uo est de travailler à mettre le numérique au centre des solutions concernant les défis de notre société́.
C’est un cadre d’accompagnement des initiatives entrepreneuriales. C’est un incubateur public et universitaire qui est ouvert à tous les étudiants et aux enseignants porteurs de projets à fort potentiel numérique.
L’incubateur est né par le regroupement de plusieurs étudiants lauréats de concours d’innovations qui étaient à la recherche d’un cadre d’accompagnement pour développer leur projet. La mise en place s’est fait de façon informelle. Mais l’incubateur accepte aussi d’autres projets non issue de l’univers universitaire si le projet proposé à une forte composante numérique.
Les activités de Incub@uo
- Appel à projet
Il y a d’abord, la sélection qui est la partie la plus importante. Elle consiste à faire un appel à candidature et puis sélectionner les projets porteurs. Il s’agit d’outiller les porteurs de projets, les former sur l’entrepreneuriat, la mise en réseaux et surtout, les conduire vers des investisseurs. L’incubateur accepte aussi des candidatures spontanées.
- Le camp d’idéation
Elle est une activité́ phase de l’incubateur. C’est un camp de formation initié en collaboration avec l’université́ de Luxembourg où incub@uo regroupe pendant trois jours, une cinquante d’étudiants avec une dizaine de projets avec des formateurs et des accompagnateurs pour challenger les projets. A la fin, un jury sélectionne les projets les plus porteurs après une présentation. Après quelques éditions, l’incubateur a géré́ et gère toujours des projets dans le domaine de la santé, de l’éducation, de l’agriculture entre autres.
Les lauréats intègrent automatiquement l’incubateur et travaillent à avoir une plateforme fonctionnelle pour aboutir à une entreprise pouvant créer des emplois. Les lauréats du camp d’idéation effectuent un voyage d’immersion au Luxembourg pour aller à la découverte d’autres projets, d’autres incubateurs et d’autres pratiques enrichissantes pour aussi nouer des contacts et faire du réseautage.
Impact de Incub@uo
Les impacts de l’incubateur peuvent être classés en deux catégories.
D’abord l’impact pour les incubés eux-mêmes. Une fois le projet sélectionné́ dans l’incubateur, l’étudiant travaille sur son projet et devient lui-même un entrepreneur et s’auto emploi. L’incubateur crée une indépendance dans le sens de l’employabilité́ des auteurs des projets. Ensuite, les porteurs travaillent sur des projets qui leur tiennent à cœur.
Le second impact est que les différents projets sont source de création d’emploi parce que le marché́ de l’emploi est très élitiste et le taux de chômage est très élevé́.
Enfin, l’exécution des différents projets auront un impact réel parce qu’ils vont apporter une valeur ajouté sur la vie de la population dans les différents domaine que travaillent les différents incubés. Il existe des projets dans plusieurs secteurs. Et ce sont des projet à fort impact pour le pays d’une manière générale.
Les ressources
L’incubateur a bénéficié́ d’un financement dans le cadre de la collaboration avec l’université́ de Luxembourg qui a mis en place des ressources pour l’organisation du camp d’idéation et prend en charge le voyage d’immersion des lauréats.
Aussi, dans le cadre du Projet Femmes-Jeunes Entreprenants et Citoyenneté́ (PROFEJEC) il y a eu une mise à disposition de ressource financière pour permettre l’accompagnement des différents projets. Dans le cadre de ce projet, il existe même une enveloppe pour permettre aux porteurs de projets de débuter leur initiative.
Enfin, quand nous avons des activités à organiser, nous sollicitons l’accompagnement des structures qui sont sensible à la situation des étudiants et de l’employabilité́ des jeunes. Et dans ce sens, nous avons eu plusieurs partenaires qui nous ont accompagné́ et qui continuent de nous accompagner.
Les difficultés
- Les ressources
La plupart des encadrants travaillent bénévolement et l’incubateur manque de certaines compétences qui sont nécessaires pour les incubés. Il s’agit par exemple du droit, des finances, la communication etc. L’incubateur essai de solliciter l’apport d’autres partenaires pour combler ce vide mais le principe de bénévolat n’encourage pas tout le monde.
Le manque de ressource est un handicape très important parce que l’incubateur n’arrive pas à effectuer par exemple des études de marché, à faire de la prospection pour mieux comprendre la recevabilité́ d’un produit ou d’un service par son public cible afin de bien accompagner certains projets.
- L’équipement
Le local de l’incubateur est très modeste par rapport au nombre de projets et d’étudiants qu’il accueille. A cela s’ajoute le problème de l’équipement en quantité et en qualité pour pouvoir satisfaire les besoins des incubés.
Contacts : contact@fasolabs.org
Site Web : www.incubuo.techAgence Nationale pour la Valorisation des Résultats de la Recherche
L’Agence Nationale pour la Valorisation des Résultats de la Recherche (ANVAR), créée en 1996, s’occupe de la promotion des chercheurs et innovateurs Burkinabè́.
L’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche œuvre pour que les résultats de la recherche ne dorment plus dans les tiroirs mais plutôt qu’ils servent directement au développement. Elle constitue de ce fait une mine d’informations pour chercheurs et utilisateurs.
L’ANVAR est organisé́ par l’arrêté́ ministériel N°2014/MRSI/SG/ANVAR portant organisation et fonctionnement de l’agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations.
Mission de l’ANVAR
L’Agence Nationale de Valorisation des Résultats de la recherche et des innovations a pour missions la conception, la mise en œuvre et le suivi de la politique et des stratégies du ministère de valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation. A ce titre, elle est chargée essentiellement de :
- Coordonner l’élaboration et la mise en œuvre de la politique et des stratégies nationales de valorisation des résultats de la recherche et des innovations, en liaison avec les administrations concernées ;
- Suivre et évaluer l’état de valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation au Burkina Faso ;
- Réaliser des études de référence et des études prospectives en matière de valorisation de l’expertise national, des résultats de la recherche et des innovations en liaison avec l’administrations concernées ;
- Établir des liens de coopération nationale et internationale en matière d’échanges d’expérience dans le domaine de la valorisation des résultats de la recherche et des innovations ;
- Instruire les demandes de partenariat et d’appui émanant des chercheurs et innovateurs indépendants ou non, des organisations et des associations intervenant dans le domaine de la recherche scientifique et technologique et de l’innovation ;
- Élaborer un plan de développement des ressources humaines dans le domaine de la valorisation des résultats de la recherche et des innovations.
Organisation
L’Agence Nationale pour la Valorisation des Résultats de la Recherche (ANVAR) comprend quatre directions qui sont :
- La direction générale qui est dirigée par un Directeur général qui assure le bon fonctionnement de l’agence. A ce titre, il assure la coordination de l’exécution des activités de l’Agence.
- Ensuite la direction de la communication et de l’information scientifique et technique qui est chargée de l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie et d’un plan de communication des résultats de la recherche et des innovations auprès des différents acteurs et partenaires ; la promotion des organes de publication des résultats de recherches et d’innovations, la facilitation de la publication d’articles et de documents scientifiques ; la publication et la diffusion des études et des travaux de recherche du ministère, notamment l’édition d’actes de colloques, ateliers et séminaires.
- Il y’a la direction de la valorisation des résultats de la recherche et de la promotion de l’Innovation qui est chargé entre autre de l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi de la politique nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations. Elle assure aussi la promotion de la valorisation et de la diffusion des résultats de la recherche et des innovations dans l’optique de leur application dans la production et l’exploitation industrielle. La direction de la valorisation s’occupe aussi de l’élaboration et mise en œuvre des stratégies visant à favoriser la création et le développement de parcs d’innovations pour renforcer les pôles de croissance ainsi que les entreprises innovantes.
- Enfin, il y’ a la direction du forum national de la recherche scientifique et de l’innovation technologique qui est chargé principalement de la préparation et de l’organisation du Forum National de la recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique d’une part, et de l’organisation de la participation du Burkina Faso aux fora, symposiums, foires et salons à caractère scientifique, technologique et innovant tant au Burkina Faso que dans le reste du monde.
Impacts de l’ANVAR
Depuis la mise en place de l’Agence Nationale pour la Valorisation des Résultats de la Recherche (ANVAR), le secteur de la recherche au Burkina Faso a connu une visibilité́ dans plusieurs axes. L’impact du forum national de la recherche scientifique et de l’innovation technologique a contribué́ à faire connaître les résultats de la recherche par les populations d’une part, et par les investisseurs privés d’autre part.
En outre il existe désormais un cadre politique et un espace pour mettre la population en relation avec les résultats de la recherche. Cela a fait naitre un sentiment d’adhésion au sein de la population qui a réalisé́ qu’elle est la principale destinataire de l’ensemble des actes de recherche au Burkina Faso.
Contacts : +226 25 33 11 24
Site Web : www.frsit.orgRéseau National de Lutte Anti-Corruption
Au lendemain d’une conférence internationale sur les droits humains en 1997 à Ouagadougou, à l’initiative de l’Union Interafricaine des Droits de l’Homme (UIDH), une vingtaine d’organisations de la société civile burkinabè ont créé le Réseau national de lutte anti- corruption (REN-LAC). Il se veut une contribution de la société́ civile à la lutte anti-corruption au Burkina Faso.
La vision du REN-LAC est l’avènement d’une société́ burkinabè́ engagée, dans son ensemble, pour la défense et la promotion de l’intégrité́ et de la bonne gouvernance.
Mission et objectifs
Le RENLAC a pour mission principale d’œuvrer pour la garantie de la bonne moralité́ et de transparence dans la gestion de la chose publique.
Pour atteindre cette mission, le RENLAC s’est assigné l’’objectif général de « contribuer à l’éradication de la corruption au Burkina Faso ». A ce titre il s’est fixé les objectifs spécifiques suivants :
- mener des campagnes de sensibilisation sur le phénomène de la corruption par l’organisation de journées de réflexion, séminaires, conférences, et par des publications;
- donner son avis sur tout dossier relatif à la corruption, faire des propositions de mesures à prendre, suivre leur application effective et en faire publicité́ dans un but éducatif;
- contribuer à la prise par l’État de mesures visant à combattre les actes de corruption dans les transactions commerciales nationales et internationales;
- engager toute action visant la lutte contre la corruption.
Pour atteindre ses objectifs le REN-LAC couvre l’ensemble du territoire burkinabè̀ à travers des structures régionales. Le REN-LAC à diviser le Burkina Faso en cinq Comités Régionaux Anti-Corruption dénommé́ (CRAC) qui sont : Le CRAC du Nord,
Le CRAC du Centre-Ouest, Le CRAC des Hauts-Bassins. Le CRAC du Sud-ouest et Le CRAC de l’Est.
Moyens d’actions
La grandeur de la mission et l’immensité des objectifs nécessitent la mise en place d’une série de moyens d’actions. Le REN-LAC compte plusieurs actions pour lutter contre la corruption au Burkina Faso qui sont :
- Production de connaissances fiables en vue de mieux orienter les activités de lutte anti-corruption par :
- le numéro vert 80 00 11 22 ouvert en permanence au public pour informer le REN-LAC sur les faits et pratiques de corruption;
- les enquêtes ponctuelles sur les plaintes et dénonciations des citoyens;
- le sondage annuel dont l’aboutissement est la publication du rapport annuel sur l’état de la corruption au Burkina Faso.
- Les études thématiques :
La production d’ouvrages sur la corruption pour informer et organiser les citoyens et les communautés par :
- la publication régulière d’articles de presse dans les journaux de la place;
- la diffusion d’émissions et l’animation de débats sur les radios et téléś;
- l’organisation de tournées théâtrales pour adultes et pour enfants;
- la production d’artistes musiciens et la distribution des supports audio et vidéos.
- l’animation de conférences publiques ;
- l’attribution chaque année, du Prix de la lutte anti-corruption (PLAC) aux journalistes ayant produit des articles de qualité́ sur les faits et pratiques de corruption au Burkina Faso au cours de l’année ;
- la publication de la Bande dessinée KOUKA destinée aux enfants;
- l’organisation du Jeu concours KOUKA récompensant les élèves ayant fait preuve d’une meilleure assimilation des messages de la bande dessinée KOUKA;
- la tenue d’un centre de documentation sur la corruption ouvert au public;
Actions de plaidoyer et de lobbying en vue d’influencer les politiques par :
- l’organisation des Journées Nationales du Refus de la Corruption (JNRC). La première édition a eu lieu en 2003, avant même la première commémoration de la Journée mondiale de la lutte contre la corruption ;
- l’interpellation du gouvernement par le biais de mémorandum à l’occasion des JNRC, sur des aspects relatifs à la lutte contre la corruption ;
- la sensibilisation et l’interpellation des parlementaires sur la lutte contre la corruption;
- la sensibilisation, l’interpellation des autorités coutumières et religieuses sur leur rôle dans la lutte contre la corruption ;
- Les saisines administratives suite aux investigations sur des cas de présomptions de corruption.
Suivi et évaluation des activités de lutte anti-corruption:
Afin de donner des chances de réussite au plaidoyer, le REN-LAC collabore avec les structures étatiques de lutte anti-corruption, le secteur privé, les organisations de la société́ civile et les médias. Cela se fait par :
- l’évaluation de la réceptivité́ des messages de lutte anti-corruption (théâtre- forum, conférences publiques, émissions radio et télé́);
- le suivi et l’évaluation de l’impact des activités;
- l’évaluation externe des plans stratégiques.
Échanges d’expériences par :
- l’organisation et la participation à des conférences internationales ;
- des efforts pour le regroupement des organisations de lutte anticorruption au niveau régional et international ;
- l’organisation de séminaires internationaux au Burkina Faso en collaboration avec Transparency International;
- l’organisation en 2010 d’une rencontre de partage d’expériences et d’échanges d’information, qui a regroupé des structures étatiques, des organisations de la société́ civile et des structures à composition mixte.
Contacts : renlac@renlac.com
Site web : www.renlac.com
* Cette liste n’est pas exhaustive et prend en compte juste les centres et instituts avec lesquels nous avons travaillé.
3 Commentaires. En écrire un nouveau
Bonjour ,
lesquelles des institutions dois je approcher pour le financement de projet de recherche dans le domaine agronomique.?
Le quel de ses centres intervient dans le domaine de FROID OU FRIGORIFIQUE , ou climatisation bâtiment???
Il y a le Centre National de Semences Forestières…