Gaston Kaboré
Gaston Kaboré est un réalisateur burkinabè, né le 23 avril 1951 à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso. C’est un metteur en scène reconnu dans l’industrie cinématographique du Burkina Faso. Il a signé la réalisation de plus d’une vingtaine de films de cinéma et de télévision, dont quatre longs métrages de fiction cinéma qui ont tous connus un succès national et international remarquable. En février 2003, il a fondé “Imagine” (http://www.institutimagine.com/) , un institut de formation continue et de perfectionnement aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel.
Bande annonce de Wend Kuuni
Bande annonce de Buud Yam
Fanta Régina Nacro
Fanta Régina Nacro est née le 4 septembre 1962 à Tenkodogo au Burkina Faso. Le virus du cinéma l’a conduit à l’Institut africain d’éducation cinématographique de Ouagadougou (INAFEC), la mythique école africaine des métiers du cinéma, qui a vu défiler plusieurs générations de cinéastes africains.
En 1993, elle créé sa propre maison de production: «Les Films du Défi», dont le siège social est à Ouagadougou. Son court métrage «Le Truc de Konaté» (1998), sur la prévention du sida, récompensé dans de nombreux festivals internationaux, dont le Fespaco en 1999 et le Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand révèle une cinéaste très engagée. Dans la plupart de ses courts-métrages, Fanta Régina Nacro interroge avec humour les traditions de son pays et les relations complexes entre tradition et modernité.
Liens utiles: http://bit.ly/2mlQRS5
Bande annonce de Entre nos mains
Bande annonce de La nuit de la vérité
Bassek Ba Kobhio
Avant de se lancer dans le cinéma, Bassek Ba Kobhio a fait des études de sociologie et de philosophie. Il a été le responsable des services de la cinématographie à Yaoundé. En 1991, il tourne Sango Malo, qui obtient en 1992 le Prix du public au 2e Festival du cinéma africain de Milan, en Italie. Il a créé le festival de cinéma africain « Écrans noirs ». Bassek ba Kobhio est également écrivain et a publié trois ouvrages : un recueil de nouvelles (Les Eaux qui débordent), un essai (Cameroun, la fin du maquis ?) et un roman (Sango Malo) qu’il a lui-même adapté au cinéma en 1991. Source : africultures.com
Bande annonce de Sango Malo
Bande annonce Le grand blanc de Lambaréné
Jean Pierre Bekolo
Jean Pierre Bekolo est né à Yaoundé au Cameroun le 08 juin 1966. Il a suivi une formation à l’Institut ,national de l’audiovisuel à Bry-sur-Marne en France et a étudié la théorie du cinéma avec Christian Metz, un célèbre théoricien français de la sémiologie du cinéma. Jean Pierre Bekolo a développé une méthode d’enseignement dénommée “Auteur Learning” qu’il expérimente dans les universités noires-américaines.
Le magasine Jeune Afrique présente l’engagement du cinéaste dans son dossier intitulé les 50 qui feront le Cameroun : « Dans un Cameroun qui s’interroge sur son avenir politique, le cinéaste a choisi le camp du changement. Sorti en 2013, son dernier film , « Le Président » ( http://bit.ly/2l0afGh ) , critique les trois décennies de présidence de Paul Biya. Une chose est certaine : Jean-Pierre Bekolo entend peser sur le destin de son pays » (http://bit.ly/2l8H81h). Auteur du film documentaire « Le complot d’Aristote », Jean Pierre décrit son art en ces termes: « Le cinéma est un langage qui nous fournit des outils pour réinventer notre réalité ».
Bande annonce de Les saignantes
Bande annonce de Quartier Mozart
Omar Leigh
Talking of himself (http://bit.ly/2m2GsM8), Omar Leigh said “My name is Omar Leigh, I am a Fula by tribe and a Gambian by nationality. I was born on the 6 March, 1986 in Ndungu Kebbeh, North Bank Region of the Gambia… I have undergone series of theoretical and practical training on professional audio-visual production and I have represented the Gambia abroad in festivals. I am a Director and Producer of films and documentaries and I am also the founder and CEO of the Tedungal Multimedia Company in the Gambia. I chose my need in life which is filmmaking, mainly to contribute to the socio-economic growth and expansion of the Gambia through filmmaking and I am well prepared for it.”
“Sustainable Agriculture”
Fiona Worlanyo Aku Ansah
Fiona Worlanyo Aku Ansah is an upcoming filmmaker whose short films focus on and challenges social issues within the Ghanaian society. In her award winning short film, Dear Valentine, Aku brings to the fore the issue of lack of toilet facilities in most homes and how impact negatively on the society and relationships.
Source : http://bit.ly/2mK0ZoJ
Bande annonce de Dear Valentine
Frances Bodomo
Bodomo was born in Ghana, raised in Norway and Hong Kong, and educated at Columbia and NYU Tisch film school. Her debut short “Boneshaker” (2013), starring Quvenzhané Wallis as a rambunctious seven-year-old getting the demons out at a tent revival in the Louisiana bayou, is intimate, textured and emotionally volatile—“I wanted to express this feeling of having no place to call home,” she recently said of the film. Her second short, “Afronauts” (2014), was inspired by the true story of the Zambian space program; it’s now being expanded into a feature, and was one of the eight projects selected for the Sundance Institute’s Directors Lab.
Source : http://www.bkmag.com/2016/10/13/30-under-30-filmmaker-frances-bodomo/
Bande annonce de Boneshaker
Cheick Fantamady Camara
Cheick Fantamady Camara disait : « Le cinéma que j’aime, c’est le cinéma divertissant et engagé. » Et il était parvenu à concilier les deux. Cheick Fantamady Camara a un peu moins de 40 ans quand il se forme à l’écriture de scénario et à la réalisation, en France. Il réalise ses premiers courts-métrages au début des années 2000, et en 2007, coup de maître avec « Il va pleuvoir sur Conakry », premier long métrage, prix RFI du public au Fespaco, le festival panafricain du cinéma de Ouagadougou. «Il va pleuvoir sur Conakry » dénonce frontalement l’obscurantisme à travers l’histoire d’un dessinateur, un caricaturiste, que son père, un imam rigoriste, choisit pour lui succéder.
Cheick Fantamady Camara mettra quatre ans à financer son deuxième long-métrage, Morbayassa. Cette course à l’argent l’avait épuisé. Morbayssa, le dernier cri de colère de Cheick Fantamady Camara. Le cinéaste est décédé le 7 janvier 2017.
Source : RFI
Bande annonce Il va pleuvoir sur Conakry
Bande annonce Morybassa
Flora Gomes
Flora (Florentino) Gomes est né en 1949 à Cadique (Guinée Bissau). Il étudie le cinéma à l’Institut cubain des Arts (ICAIC) sous la direction de Santiago Alvarez, et au Sénégal. Puis il travaille comme reporter, attaché au ministère de l’Information. Il est cadreur, directeur de la photographie et cinéaste en Guinée-Bissau. Il co-réalise deux courts métrages “La Reconstruction” et “Anos no oça lura”. En 1987, il réalise son premier long métrage “Mortu nega” qui reçut deux mentions spéciales du jury au Festival de Venise en 1988, puis “Les yeux bleus de Yonta” sélectionné dans la section Un certain regard au Festival de Cannes en 1992. “Po di Sangui” (1996) est son troisième long métrage et “Nha Fala” (2002) est son quatrième long métrage.
Source : Africultures
Bande annonce Nha Fala
Prince S. Jallah
Prince S. Jallah, 26, produced a short documentary called “Self Protection.” “ I trust myself that I can go out there with a camera, do my editing and make something good,” he says. Now Prince aspires to continue growing as a filmmaker and to work with others to improve society. He recognizes that because many Liberians are illiterate, film represents a powerful way to educate and influence people for the better.
Self Protection
Secret Key
Secret Key, 27, produced a short documentary called “The Visit.” She dreams of becoming “the best female documentary producer in Africa,” she said. “You know, we have a lot of stories to tell in Liberia, so many horrible things that happened to people. I decided to tell my life story so I can let go of it.” Prior to taking up training as a filmmaker, Secret was in the “quick service photo” business, but she decided to work for something more rewarding. She’s especially interested in telling stories about single mothers in Liberia.
The Visit
Helena Chowoe
Helena Chowoe, 31, produced a short documentary called “Survivor,” about a man who lost most of his family to Ebola and came out of the treatment facility alive, but is still facing the scrutiny and fears of his community.
She decided to study film making at LFI in pursuit of a career “that upholds accountability in the film industry.” Her dream is to become a successful filmmaker and to help others learn the craft. She is the mother of two children, a boy and a girl.
Survivor
Souleymane Cissé
Considéré comme l’un des doyens du cinéma africain, Souleymane Cissé a tourné son premier moyen métrage, « Cinq jours d’une vie » en 1971. Il est, depuis 1997, président de l’Union des créateurs et entrepreneurs du cinéma et de l’audiovisuel de l’Afrique de l’Ouest (UCECAO). Deux fois Etalon d’or au Fespaco, il était également avec son Prix spécial du jury en 1987 pour le film « Yeelen » le premier cinéaste de l’Afrique noire à avoir été primé sur la Croisette en France.
Jamais, les obstacles ne lui ont fait dévier de sa route : dès son premier film, tourné avec une caméra 16 mm en 1975, il était confronté à la censure. Il a réalisé et diffusé un film qui raconte le drame d’une jeune fille muette, violée et rejetée par sa famille.
Liens utiles: http://rfi.my/29geVDz
Bande annonce de O Ka
Bande annonce de Yeelen
Cheick Oumar Sissoko
Titulaire d’un DEA en histoire et sociologie africaine et d’un diplôme en histoire et cinéma de l’École des hautes études en sciences sociales, Cheikh Oumar Sissoko a suivi des cours de cinéma à l’École nationale supérieure Louis-Lumière en France. De retour au Mali, il est engagé comme réalisateur au Centre national de la production cinématographique (CNPC). Il y réalise « Sécheresse » et « exode rural.
Président du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI), Cheick Oumar Sissoko est nommé le 16 octobre 2002 ministre de la Culture dans le gouvernement d’Ahmed Mohamed ag Hamani. Le 5 mai 2013, Cheick Oumar Sissoko est élu secrétaire général de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI). On compte parmi ses réalisations Guimba « Le Tyran », « l’Étalon de Yennenga », « La Genèse », « Battù ». Ces œuvres lui ont valu plusieurs récompenses notamment le prix spécial du jury au Festival de Locarno, le Prix du meilleur long métrage lors du 6e Festival du cinéma africain de Milan, l’Étalon de Yennenga au Fespaco, le Prix du meilleur long métrage lors du 10e Festival du cinéma africain de Milan (2000) et le prix RFI Cinéma du public (2001).
la genèse
Bande d’annonce Le rapt à Bamako
Abderrahmane Sissako dit Dramane Sissako
Né le 13 octobre 1961 à Kiffa, en Mauritanie, il grandit au Mali avant de faire ses classes de cinéaste à Moscou. Lauréat de plusieurs prix dont le césar du meilleur réalisateur en 2015 avec le film « Timbuktu », Dramane Sissako est très engagé dans les thèmes relatifs à l’exil, le déplacement, la pauvreté et les relations entre l’Afrique avec le reste du monde.
Il est l’auteur de plusieurs films : « Le procès de la banque mondiale », « Bamako » et « Timbuktu ».
Liens utiles: http://bit.ly/2mlP1QU
Bande annonce de Timbuktu
Bande annonce de Bamako
Tunde Kelani
Tunde Kelani (born 26 February 1948), popularly known as TK, is a Nigerian filmmaker, storyteller, director, photographer, cinematographer and producer. In a career spanning more than four decades, TK specialises in producing movies that promote Nigeria’s rich cultural heritage and have a root in documentation, archiving, education, entertainment and promotion of the culture. His work, “Dazzling Mirage” (http://bit.ly/2lGttih), an adaptation from a novel by Olayinka Egbokhare, is a love story of how a sickle-cell (http://bit.ly/2llwwQD) suffer overcomes social stigma, prejudice and her own low self-esteem, to achieve success, marriage and motherhood. Through the movie, he hopes to bring much needed awareness and attention to the sickle-cell condition and help people make better informed decisions.
Bande annonce de Maami
Stephanie Linus
Stephanie Linus (born Stephanie Onyekachi Okereke, 2 October 1982) is a Nigerian actress, film director and model. She has received several awards and nominations for her work as an actress. The actress’ self directed film “Dry” was named Best Overall Movie Africa at the prestigious ceremony in Lagos on Saturday, March 5. In her acceptance speech Linus said the film was dedicated to women without voices and going through issues like underage marriages and VVF. The film tells the story of a teenage girl who is forced to marry a man four times her age.
Stephanie Linus won best overall movie in africa
Ousmane Sembène
Ousmane Sembène est né le 1er janvier 1923 à Ziguinchor au Sénégal dans l’ancienne Afrique-Occidentale française. Il est mort le 9 juin 2007 à Dakar, Sénégal. Ousmane Sembène est écrivain, réalisateur, acteur et scénariste. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages : « Le dernier de l’empire » (2 tomes), « Le Docker noir », «L’harmattan», «Les Bouts de bois de Dieu», « Niiwam », « o pays, mon beau peuple »,« Les livres Voltaïque ». Son livre « Xala » a été adapté plus tard au cinéma.
Considéré comme l’un des scénaristes majeurs africains, on compte parmi ses réalisations « L’Empire Sonhrai » (1963), « Mandabi » (1968), « Ceddo » (1976), « Camp deThiaroye »(1989), « Gelwaar » (1992) et « Moolaade » (2003). Connu comme le père du cinéma africain dans le monde, Ousmane Sembène est plusieurs fois primé pour son art au niveau international. Il a reçu le prix Jean-Vigo pour le film « la Noire de… » « et le prix de la critique internationale au Festival de Venise pour le film « mandat ».
Dans ses films, Il dénonce la pauvreté, la perte des valeurs africaines ainsi que le mimétisme des élites africaines entre modernité et tradition après les indépendances. Son film « Ceddo » sera censuré par l’ancien président du Sénégal Léopold Sédar Senghor (le motif avancé par les autorités fut une faute d’orthographe). En réalité, l’administration sénégalaise ne voulait pas frustrer les autorités religieuses.
Le film « Camp de thiaroye » est un hommage aux tirailleurs sénégalais et une dénonciation d’un épisode sombre de l’armée française en Afrique pendant la période coloniale. Il est interdit de projection dans les salles de cinéma en France jusqu’en 1990.
Lien pour aller plus loin http://bit.ly/2lqIcgS
Le xala
Camp de Thiaroye
Alain Gomis
Né d’un père sénégalais et d’une mère française, Alain Gomis suit des études d’histoire de l’art et obtient une maîtrise d’études cinématographiques. Dans le cadre d’ateliers vidéo, il réalise plusieurs reportages sur les jeunes issus de l’immigration, un thème qui lui tient particulièrement à coeur. Alain Gomis tourne ensuite plusieurs courts métrages, dont Tourbillons en 1999, présenté lors de plusieurs festivals en France et à l’étranger. Deux ans plus tard, il passe au long métrage avec L’Afrance, une comédie dramatique, suivi de Petite Lumière. En 2008, il réalise Andalucia, une comédie où il met une nouvelle fois en scène les voyages. En 2010, Alain Gomis revient avec Aujourd’hui, un film poétique qui questionne la mort et notre existence sur terre. Après avoir été auréolé du Grand Prix du Jury (Ours d’argent) à la Berlinale 2017, le film “Félicité” d’Alain Gomis a remporté l’Etalon d’or de Yennenga, ce grand prix du Fespaco décerné lors de la cérémonie de clôture le 4 mars. Le cinéaste Franco-Sénégalais rentre dans l’histoire du Fespaco et devient le deuxième réalisateur après le Malien Souleymane Cissé, à gagner deux fois le grand prix.
Source : Comme au cinéma
Bande annonce de Félicité
Bande annonce de Aujourd’hui
Moussa Touré
Originaire du Sénégal, Moussa Touré commence très jeune sa carrière dans le cinéma en tant que technicien (électricien, assistant réalisateur), pour réaliser son premier court-métrage en 1987, puis son premier long-métrage en 1991, TOUBAB BI, primé de nombreuses fois. En 1987, il crée sa société de production, Les Films du crocodile (Dakar), avec laquelle il finance notamment depuis ses différents documentaires, remarqués et récompensés dans de nombreux festivals. En 1997, il réalise TGV, avec Makéna Diop, Bernard Giraudeau et Philippine Leroy-Beaulieu, véritable succès populaire en Afrique. À ce jour, Moussa Touré a réalisé une dizaine de films, tous genres confondus. En 2002, il initie le Festival «Moussa invite» à Rufisque au Sénégal. Ce festival fait la promotion de documentaires africains réalisés par des Africains. En 2011, le FESPACO (Festival panafricain du Cinéma de Ouagadougou) lui confie la présidence du jury des films documentaires.
Source : Festival de Cannes
Bande annonce La pirogue
Lansana Mansaray
Lansana Mansaray aka Barmmy Boy is a multi-talented director of photography, filmmaker and musician who lives in Freetown Sierra Leone. Barmmy is a founding member and the current production manager at WeOwnTV. He has been honored by the British Council on numerous occasions and has be selected to travel abroad representing the creative youth of Sierra Leone to London, Hull, Copenhagen, Abijan and Accra. Film Credits include YOUTH, (Director/2010), CHARITY 2010 (camera), They Resisted 2011 (Director of Photography) and Disability is Inability (Director of Photography/in production). He has worked as a cameraman and fixer on many award winning international productions including, Decisions (2011), Girl Rising (2013) They Are We (2014) and the Emmy award winning Meet the Africans: Many Rivers to Cross (2013).
My life – Aminata From Freetown
Sorious Samura
Sorious Samura was born on October 27, 1963 in Freetown, Sierra Leone. He is a writer and director, known for Living with Ebola (2014, http://imdb.to/2m2OhkJ), Blood on the Stone (2007, http://imdb.to/2m2hYE9) and The Battle for Africa (2014, http://imdb.to/2mNwr5w). Talking about his documentary on Charles Haffner, the director said An Artist’s Journey “is a feature-length documentary about a celebrated artist in my country who is on a mission to inspire a generation of Sierra Leoneans with a unifying and visionary work of theatre. For me, it is a rare chance to tell a different type of story from Africa, and particularly Sierra Leone – a country that has become a byword for African dysfunction.”
Let Africans Tell Their Own Stories
An Artist’s Journey
Raouf J Jacob
Raouf J. Jacob is a human rights activist and award winning Documentary Filmmaker at Worldwide Cinema Frames. Jacob “Films To Make People Care” about human rights violations and the human condition around the globe. Thirteen years after a vicious civil war forced him to flee his childhood home of Sierra Leone, director Raouf J Jacob’s returns to find meaning in a place once forsaken by the rest of the world and shares his experience through his documentary « A Culture of Silence »
The award winning director is originally from war-torn Sierra Leone, West Africa.
A Culture Of Silence