Auteur : Robert Kappel
Organisation affiliée : Library FES
Type de publication : Rapport
Date de publication : Juillet 2020
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Dans ses relations avec le continent africain, l’Union européenne (UE) se heurte à des défis particuliers. Contre toute attente, les négociations entre les deux partenaires doivent à présent intégrer de nouveaux paramètres. La propagation mondiale de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est à l’origine de crises économiques en Europe, en Chine et aux États-Unis, ainsi que sur le continent africain. Cette crise économique n’est pas sans effet sur les relations commerciales extérieures de l’UE avec l’Afrique. Prévu au mois d’octobre 2020, le Sommet entre l’UE et l’Union africaine (UA) passera dans l’ombre de la crise mondiale du coronavirus. Les institutions, tant européennes qu’africaines, estiment que la crise économique et sanitaire actuelle est plus grave que ne le fut la crise financière de 2008/2009. Pour le continent africain, les conséquences de cette crise sont d’une portée telle qu’une refonte de la coopération économique entre l’Afrique et l’UE s’impose.
L’UE et les pays africains négocient actuellement deux partenariats stratégiques majeurs. Il s’agit d’une part du document intitulé Vers une stratégie globale avec l’Afrique, présenté par la Commission européenne à des fins de négociation avec les pays africains, et d’autre part du processus qu’il est convenu d’appeler « post-Cotonou ». On ne sait pas encore à quel moment aboutiront les négociations entre les pays ACP (Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique) et l’Union européenne ; initialement, l’accord de Cotonou devait être révisé à la mi-2020.
Les relations économiques de l’UE avec l’Afrique
L’UE et les pays africains sont à différents niveaux de développement économique, les pays de l’UE affichant un PIB plus de dix fois supérieur à celui de l’Afrique subsaharienne. Le taux de croissance annuel moyen du PIB de l’Afrique au cours des 20 dernières années a été de 4,6 pour cent, mais la croissance a été inégale sur l’ensemble du continent africain. Le déclin du Nigeria et de l’Afrique du Sud se répercute sur la croissance économique moyenne du continent, qui accuse une baisse. D’autres pays comme l’Éthiopie ou le Rwanda, en revanche, affichent une croissance très forte. Bien que le revenu moyen par habitant soit en hausse depuis 15 ans, les tendances actuelles suggèrent que d’ici 2030, le continent comptera encore plus de 400 millions de pauvres. La plupart des pays africains ne convergent pas. Ces facteurs ont notamment pour conséquence que le problème du chômage ne peut se résoudre à travers une augmentation de la croissance économique, mais uniquement en centrant les mesures de politique économique sur le développement endogène.
L’UE est le principal partenaire de l’Afrique en matière d’échanges et d’investissements. En 2018, le total des échanges de biens entre les 27 États membres de l’UE et l’Afrique s’élevait à 235 milliards d’euros (soit 32 pour cent des échanges totaux de l’Afrique). Les relations commerciales entre l’UE et les pays africains, bien que très étroites, demeurent extrêmement asymétriques : près de 30 pour cent de toutes les exportations africaines sont destinées à l’UE, tandis que l’Afrique représente un marché relativement insignifiant pour celle-ci
Les exportations de l’Afrique sont restées en-deçà de trois pour cent du commerce mondial et dominées par des produits de base à faible valeur ajoutée. La piètre performance commerciale du continent est à la fois une conséquence et une cause de son faible niveau de développement persistant. La croissance reste volatile, l’informalité est un phénomène généralisé, la plupart des entreprises sont de petite taille et informelles, les emplois de qualité sont rares et la productivité et la numérisation sont à la traîne par rapport aux autres régions.
L’UE est le principal partenaire de l’Afrique en matière d’échanges et d’investissements. En 2018, le total des échanges de biens entre les 27 États membres de l’UE et l’Afrique s’élevait à 235 milliards d’euros (soit 32 pour cent des échanges totaux de l’Afrique). Les relations commerciales entre l’UE et les pays africains, bien que très étroites, demeurent extrêmement asymétriques : près de 30 pour cent de toutes les exportations africaines sont destinées à l’UE, tandis que l’Afrique représente un marché relativement insignifiant pour celle-ci. La part des importations en provenance d’Europe a stagné à quelque 0,5 pour cent, selon la région d’Afrique concernée. En outre, la structure des exportations et des importations est inégale : l’Afrique exporte principalement des matières premières et des produits agricoles non transformés, tandis que les exportations de l’UE vers l’Afrique concernent essentiellement des capitaux et des biens de consommation.
En 2017, le stock d’investissements directs étrangers (IDE) des 27 États membres de l’UE en Afrique s’élevait à 222 milliards d’euros, soit plus de cinq fois les stocks des États-Unis ou de la Chine, qui sont les deux autres grandes puissances mondiales. Les entreprises britanniques, françaises, néerlandaises et italiennes représentent les investisseurs les plus importants d’Europe sur le continent africain.
Coopération européenne avec l’Afrique : de Cotonou vers une stratégie globale avec l’Afrique
Les relations entre l’Europe et l’Afrique se heurtent à de sérieux défis. L’objectif en 2020 est de transformer la coopération existante en un partenariat stratégique. Pour ce faire, des décisions fondamentales sont à prendre. Selon les dirigeants politiques de l’UE, 2020 sera une « année charnière » dans la relation entre l’Afrique et l’Union européenne. La Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé à un « partenariat entre égaux », s’écartant de la traditionnelle relation donateur-bénéficiaire qui a longtemps caractérisé les relations UE-Afrique.
Ces dernières années, l’Union européenne et ses États membres ont mis au point bon nombre de nouvelles stratégies concernant l’Afrique. Avec l’Accord de Cotonou de 2000 et, en particulier, la Stratégie Commune Afrique-UE de 2007, les relations UE-Afrique ont commencé à évoluer progressivement. Quatre facteurs principaux sont à l’origine de cette évolution. Tout d’abord, l’approche stratégique de la Chine en a fait un concurrent de premier plan pour l’UE en termes d’échanges et d’investissements. Il convient ensuite de mentionner la croissance économique relativement élevée dont bénéficiaient les pays africains depuis près de 15 ans maintenant. En troisième lieu, l’augmentation des migrations dans le sillage des crises et des conflits a elle aussi joué un rôle. Et enfin, la multiplication de nouvelles initiatives en Afrique, à l’instar de l’Agenda 2063 de l’Union africaine ou de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) en Afrique, adoptée en 2019, montre que les États africains tendent de plus en plus à mener des actions stratégiques et explorer les possibilités de coopération avec tous les acteurs.
Pendant de longues années, les pays africains et européens ont négocié ce qu’il était convenu d’appeler des Accords de partenariat économique (APE ; Economic Partnership Agreements, EPA), sans jamais parvenir à un accord global avec l’ensemble des régions africaines. L’APE avec les États d’Afrique orientale et australe et l’APE avec les pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe sont les seuls accords commerciaux régionaux pleinement en vigueur à ce jour. Dans les quelques années qui ont suivi ces APE, les mesures visaient essentiellement à contenir l’émigration et l’exode. Face à l’influence croissante des puissances émergentes sur le continent, l’UE et ses États membres ont également commencé à réfléchir au rôle géostratégique de l’Europe sur le continent africain. Présentée par le Président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker en 2018, l’Alliance Afrique-Europe pour un investissement et des emplois durables (AEA, d’après son acronyme anglais) avait pour objectif de repositionner la coopération africaine. L’AEA reposait sur dix mesures, parmi lesquelles l’augmentation et la diversification des échanges entre l’UE et l’Afrique, le soutien à la ZLEC en renforçant l’aide pour le commerce (APC) et l’amélioration de la connectivité intra- et interrégionale.
Incidences de la pandémie de covid-19 sur les économies africaines et implications pour la coopération de l’UE avec l’Afrique
Dans l’ensemble des économies africaines, la pandémie et la récession mondiale n’épargnent aucun secteur. Il y a un an, le rapport Africa’s Pulse de la Banque mondiale prévoyait une croissance des économies subsahariennes de près de 2,8 pour cent en 2019 et 2020. Mais aujourd’hui, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) s’attend à un recul significatif de la croissance des économies africaines, qui pourrait passer de 3,2 pour cent à 1,8 pour cent en 2020, soit une valeur inférieure à la croissance démographique. En fonction de la durée de la pandémie et des mesures politiques connexes, la situation socio-économique est elle aussi appelée à se détériorer dans une plus ou moins grande mesure. Dans le cas le plus défavorable, l’Afrique sera confrontée à une croissance négative de moins quatre pour cent (voire moins cinq pour cent).
L’OIT (Organisation internationale du Travail) prévoit une perte de 19 à 22 millions d’emplois, ce qui s’avère particulièrement inquiétant dès lors qu’à peine 18 pour cent des travailleuses et travailleurs africains sont couverts par des régimes de protection sociale. La CEA estime en outre que l’incidence sur les économies africaines entraînera le basculement de plusieurs millions de personnes – jusqu’à 110 millions – dans la pauvreté (c’est-à-dire vivant avec moins de 1,90 dollar par jour), soit une augmentation de 25 pour cent, ce qui annihilerait les progrès réalisés depuis de longues années en faveur de la réduction de la pauvreté.
Sous l’effet des changements induits par la pandémie, l’activité économique nationale a ralenti et des barrières commerciales ont été instaurées. La demande de matières premières et de produits agricoles a considérablement diminué. Le tourisme est au point mort. La situation de crise qui prévaut actuellement en Europe, aux États-Unis et en Chine affecte le développement économique de l’Afrique de diverses façons : l’impact se fait sentir en ce qui concerne les exportations de pétrole, de vêtements, de fleurs, de fruits et légumes, de textiles, de thé, et le tourisme. Selon la Banque mondiale, la COVID-19 a entraîné un déclin des flux de financement étrangers et encouragé une plus grande fuite des capitaux depuis les pays africains. Les envois de fonds demeurent la plus importante source de financement extérieur en Afrique, avec 64 milliards de dollars É.-U. en 2015. Mais eux aussi sont appelés à diminuer considérablement. Les pays à revenu faible et fragiles seront durement touchés, car ils sont nombreux à dépendre de cette source de financement. La crise mondiale se répercute également sur les recettes fiscales de l’Afrique. Le confinement et la crise économique menacent la sécurité alimentaire en entravant l’accès à la nourriture et en réduisant plus avant la production agricole. Les confinements liés au coronavirus vont également ralentir les travaux d’infrastructure et de construction, et nombre d’entreprises naissantes prometteuses et de petites et moyennes entreprises implantées sur le continent africain seront confrontées à des fermetures et à des pertes d’emplois.
Mesures requises pour un partenariat stratégique
Actions recommandées
Causés ou exacerbés par la pandémie, les défis majeurs auxquels se heurte le continent africain amènent à se demander comment structurer un futur partenariat et comment une telle démarche pourra contribuer à la croissance et au changement structurel, au développement industriel et agricole, à la diversification économique, à la création d’emplois et à la réduction de la pauvreté. Les mesures envisagées par l’AEA et par la CSA sont-elles appropriées pour relever les défis et contribuer à un développement inclusif et durable ?
Force est de constater que les investissements européens sur le continent africain diminuent et que les échanges entre l’UE et l’Afrique se sont effondrés. Les capitaux européens se sont retirés d’Afrique. Les fonds transférés en Afrique par des Africains installés en Europe ont également chuté, ce qui signifie que la situation de l’emploi en Afrique est appelée à se détériorer encore davantage. Au vu de ces défis, nous devons nous interroger sur l’ampleur de la refonte à opérer concernant les mesures envisagées dans la CSA. Pour remédier au problème, un changement de direction fondamental s’impose.
UNE NOUVELLE POLITIQUE AGRICOLE
Il convient de mettre au point une politique agricole commune en coopération avec les pays africains, impliquant les principaux acteurs africains et européens. Cette politique devrait notamment comprendre des mesures visant à assurer la « sécurité alimentaire ». Le secteur agricole européen est supérieur à l’agriculture africaine à tous égards, du fait de sa productivité extrêmement élevée et des milliards de subventions dont il bénéficie.
La politique agricole commune de l’UE (PAC) repose sur le mécanisme des exportations et des importations : si l’UE, en tant que premier exportateur mondial de produits agricoles, augmente ses exportations, une baisse des prix s’observe sur le marché mondial. Cette baisse de prix peut également intervenir dans les pays en développement et ainsi nuire à leur compétitivité et supplanter les produits locaux. L’UE est devenue le premier exportateur de denrées alimentaires au monde, notamment en raison du niveau élevé de rémunération dont jouissent les agriculteurs. Les agriculteurs africains se trouvent dans une situation de désavantage concurrentiel manifeste à tous les égards. En outre, les obstacles non tarifaires qui restreignent le commerce de l’UE (ainsi que d’autres pays de l’OCDE et de la Chine) et les coûts élevés du commerce et du transport exercent une contrainte sur les exportations agricoles africaines. Ces deux aspects expliquent la forte dépendance de l’Afrique à l’égard des importations de produits alimentaires, installée de longue date. C’est pourquoi il est essentiel que les questions commerciales et agricoles soient débattues conjointement au cours des prochaines négociations UE-Afrique. L’objectif ultime doit être de veiller à ne pas désavantager encore plus l’agriculture africaine. La Commission européenne devrait accélérer les plans visant à éliminer les subventions agricoles néfastes de l’UE.
Soutenir les processus de transformation
Une politique proactive doit être mise en place aux fins d’assurer la transformation économique et sociale. Il est absolument déterminant de créer des emplois plus productifs au profit de la population africaine qui connaît une croissance rapide. Les investissements dans les agglomérations urbaines peuvent être un important moteur de transformation structurelle. Dans les villes, notamment, les acteurs du secteur informel sont essentiels à la survie de la majorité de la population.
Nombre de pays africains poursuivent des changements structurels fondés sur des concepts industriels. Pour assurer une croissance inclusive, il conviendrait de privilégier des politiques destinées à approfondir la complémentarité entre le développement des infrastructures et les investissements étrangers et nationaux. En outre, l’agriculture et les petites et moyennes entreprises (PME) devraient être au centre de la coopération stratégique, car c’est ici que des millions d’emplois seront créés demain. La modernisation de l’agriculture peut induire une croissance à forte intensité d’emploi et améliorer l’approvisionnement alimentaire. L’élimination des obstacles à l’accès des PME au marché peut stimuler la croissance économique et, ce faisant, faire progresser l’emploi et les salaires.
Combiner les investissements directs étrangers et l’entrepreneuriat local
Les IDE ont le potentiel de promouvoir le développement économique de l’Afrique, à condition de ne pas concerner uniquement l’exploitation des matières premières. Les investissements dans l’agriculture et dans l’industrie manufacturière, mais aussi dans le secteur des services, peuvent contribuer à la création d’emplois hautement qualifiés et au transfert de connaissances et de technologies et ainsi stimuler la productivité de l’Afrique.
Les IDE peuvent permettre des économies d’échelle ainsi que la spécialisation. Mais c’est en Afrique que les changements décisifs doivent avoir lieu. Les IDE ne contribuent que faiblement à la réduction de la pauvreté et du chômage élevé des jeunes, et ce, dans le meilleur des cas. À titre d’exemple, les investissements étrangers cumulés sur les dix dernières années ont permis la création d’à peine 100 000 nouveaux emplois en moyenne par année
Les grandes et moyennes entreprises africaines se développent, mais lentement ; elles ne sont donc guère en mesure de porter à elles seules la transformation du continent. Les IDE peuvent permettre des économies d’échelle ainsi que la spécialisation. Mais c’est en Afrique que les changements décisifs doivent avoir lieu. Les IDE ne contribuent que faiblement à la réduction de la pauvreté et du chômage élevé des jeunes, et ce, dans le meilleur des cas. À titre d’exemple, les investissements étrangers cumulés sur les dix dernières années ont permis la création d’à peine 100 000 nouveaux emplois en moyenne par année. Les 20 millions de nouveaux emplois attendus chaque année devront être créés en grande partie par les entreprises et les agriculteurs au niveau local. Il est de la responsabilité des gouvernements nationaux de promouvoir plutôt que d’entraver l’esprit d’entreprise local. Les mesures européennes de soutien peuvent aider, tout comme les IDE à forte intensité d’emploi.
Rétablir les relations commerciales
Depuis 1997, l’UE a conclu des accords avec les pays d’Afrique du Nord et cinq accords de partenariat économique avec des groupements régionaux de pays d’Afrique subsaharienne. Les critiques soutiennent que ces accords pourraient ralentir le processus de transformation structurelle du continent en sapant le commerce intrarégional et l’intégration. La réduction des tarifs douaniers appliqués aux importations de l’UE sur les marchés africains devrait détourner le commerce de la région en faveur des producteurs européens, au détriment des fournisseurs locaux ou plus performants. En outre, étant négociés avec des blocs régionaux plutôt qu’avec le continent dans son ensemble, les accords de libre-échange de l’UE ont augmenté l’hétérogénéité des engagements des pays africains en matière de libéralisation, rendant d’autant plus difficile la rationalisation des régimes commerciaux du continent dans le cadre de la ZLEC. Bon nombre de pays, en particulier les pays africains à faible revenu, ont refusé d’adhérer aux accords de libre-échange en raison des maigres avantages attendus de ces dispositifs.
Appuyer le virage numérique
La transformation numérique de l’Afrique constitue un objectif important pour les pays africains. Dans sa stratégie pour l’Afrique, l’UE incite vigoureusement à « aider les Africains dans leur souhait d’établir un marché unique numérique sur le continent », et ce afin de stimuler la croissance dans tous les secteurs économiques. Toutefois, l’agenda numérique pourrait bien être une arme à double tranchant, en raison du risque de creusement des inégalités si les populations pauvres n’y ont pas accès. Des questions telles que la fiscalité, qui pose déjà certaines difficultés dans l’économie réelle, exigeraient de redoubler d’efforts pour s’adapter à l’économie numérique. Parmi ses principales priorités, le partenariat UE-Afrique devrait s’attaquer aux menaces de ce type en développant des cadres réglementaires et juridiques appropriés. En appelant à poursuivre l’expansion de l’économie numérique, la stratégie de l’UE pour l’Afrique soulève quelques points importants. On constate toutefois un décalage entre les mesures isolées et les besoins du programme de développement de l’Afrique : disposer d’une source d’énergie fiable constitue ainsi l’une des conditions préalables les plus importantes pour prendre part à la transformation numérique, pourtant, 60 pour cent de la population n’a pas accès à l’électricité en Afrique.
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