INITIATIVES
Faire des rendez-vous électoraux des moments privilégiés de débat public sur toutes les questions fondamentales pour l’avenir de chaque pays, tel est l’objectif de cette initiative spéciale ÉLECTIONS 2016. WATHI lance son initiative ELECTION TCHAD en suivant les débats sur internet et en proposant des notes sur les éléments les plus saillants sur les différentes plateformes (blogs, Facebook, médias en ligne et Twitter) de l’élection présidentielle tchadienne prévue le 10 Avril 2016. Les débats et discussions préfigurent des sujets qui seront abordés durant la campagne électorale. Dans un deuxième temps, WATHI propose une sélection de documents sur le contexte économique et social du pays et les enjeux les plus importants pour les cinq prochaines années.
WATHI propose une sélection de documents sur le contexte économique, social et sécuritaire du Tchad et les enjeux les plus importants pour les cinq prochaines années. Chaque document est présenté sous forme d’extraits qui peuvent faire l’objet de légères modifications. Les notes de bas ou de fin de page ne sont pas reprises dans les versions de WATHI.
- Brice Mbaimon Guedmbaye, Mouvement des Patriotes tchadiens pour la République (MPTR)
- Beassemda Julien, Parti pour la Démocratie et l’Indépendanc (PDI)
- Mahamat Yosko, Mouvement démocratique africain (MDA)
- Mahamat Ahmat Allabo, Parti pour les libertés et le développement (PLD)
- Laokein Kourayo Médard, Convention tchadienne pour la paix et le développement (CTPD)
- Abdoulaye Mbodou Mbami, Action pour la République et la démocratie (ARD)
- Djividi Boukar Dibieng, Parti démocrate et socialiste (PDS)
- Gali Ngoté Gata, Union des forces démocratiques-Parti républicain (UFD/PR)
- Joseph Djimrangar Dadnadji, Cadre d’action populaire pour la solidarité de la République (CAP/SUR)
- Nouredine Delwa Kassiré Coumakoye, Rassemblement national pour le développement et le progrès (Viva-RNDP)
- Malloum Yoboïde Djeraki, Parti démocratique et socialiste pour l’alternance (PDSA)
- Idriss Deby Itno, Mouvement patriotique du salut (MPS)
- Saleh Kebzabo, Union nationale pour le développement (UNDR)
- Clement Djimet Bagaou, Parti démocratique du peuple tchadien (PDPT)
WATHI sélectionne des commentaires sur les élections présidentielles au Tchad provenant de sa page Facebook.
LES COMMENTAIRES FACEBOOK
Le pays est pris en otage par les proches de Deby, notamment ses parents et quelques hypocrites du pays. A l’étranger, on entend fort parler du Tchad, juste une politique menée par le chef pour camoufler ses échecs au niveau national. Il est inconcevable qu’un pays qui manque d’eau potable, d’électricité et de quoi manger est le premier à intervenir militairement partout en Afrique pour gaspiller de l’argent, même si certaines interventions sont préventives. Le Tchad va mal. L’injustice sociale et l’impunité caractérisent notre pays.
Le Tchad va très mal, tous les indicateurs de développement sont au rouge sauf un : la sécurité. Autre chose qui choque et divise les tchadiens, c’est l’injustice sociale. Deux poids, deux mesures pourtant, le pays a tout pour son émergence et son développement : n’oublions pas que le développement est qualitatif, d’où l’importance du fait que les besoins basiques soient réunis. Lorsqu’on compare le Tchad à certains pays qui n’ont même pas des richesses comme le pétrole, l’écart est grand. Prenons pour illustration l’indice de développement humain (IDE), où le Tchad est classé 182ème sur 185 pays…
Le Tchad est sur la bonne voie depuis quelques années. On a des infrastructures qui nous permettent de se désenclaver, des soins gratuits sur tous les hôpitaux ou centres de santé du pays. Ce que nous attendons de notre candidat Idriss Dey Itno pour les années à venir, c’est le développement de l’école et plus de désenclavement. Le Tchad a aspiré à la paix, que cette paix soit pour toujours pour que le développement tant commencé par IDI finisse.
Nul n’est irremplaçable. Le Tchad est vu comme gage de sécurité dans la sous-région, voire en Afrique, mais cela ne doit pas faire perdre de vue le Bonheur National Brute (BNB) pour parler comme un chef d’Etat austro-africain. On veut bien laisser la politique aux politiques mais quand nos efforts dans les études, dans la vie professionnelle et même dans les affaires ne sont pas reconnus, que faire ? Comme dirait l’autre, tous les signaux sont au rouge ! Que faire, chers compatriotes, chère communauté internationale ?
Je remercie WATHI pour cette initiative d’avoir ouvert cette tribune afin que chacun puisse s’exprimer sur les enjeux électoraux dans notre pays et je salue la maturité des prédécesseurs qui ont entrepris d’exposer leurs opinions sur la vie politique, économique, sociale et sécuritaire. Enfin, nous vivons un contexte difficile et confus où le parti au pouvoir, le MPS, a présenté son incapacité à gérer le pays mais de l’autre côté, une opposition amorphe et qui brille par ses faiblesses et son incertitude d’arriver au pouvoir. Et je profiterai de l’occasion pour répondre à l’intervenant qui a parlé de la gratuité des soins ou l’état économique encore social du pays. Mon frère, nous vivons comme toi dans ce pays et ne cherche pas à nous distraire. A quelle gratuité ou quelle sorte d’infrastructures fais-tu allusion ? Des routes et des bâtiments qui ont une durée de vie d’une année ou un trésor public géré comme une boutique sans un seuil de sécurité et où les salaires sont payés au 10 du mois suivant ? Pour se défendre, le MPS parle de paix revenue mais il oublie que c’est le prix des sacrifices de tout un peuple.
Je remercie WATHI pour ce cadre qui nous réunit pour discuter objectivement de notre pays, surtout en cette période où nous approchons les élections. Merci pour ceux qui ont fait preuve de maturité. En effet, il me semble insuffisant d’accuser en singleton le régime MPS pour avoir mis le pays à genoux. Je voudrai dire par là que beaucoup de mes compatriotes ont contribué de près ou de loin aux résultats actuels que nous vivons. Si l’exécutif n’avait pas marché et que nous tchadiens aimons le développement de notre pays, le judiciaire et le parlementaire devraient aussi s’imposer ! Si nous sentons une pression qui nous empêche de faire normalement notre travail, qu’on démissionne pour ne pas être responsables de ce qui adviendrait. Certes, il y a eu un progrès mais il nous manque la transparence dans la gestion du bien public. Sur le plan social, la formation socio-professionnelle n’est pas une priorité. Pourtant, c’est la base du développement sur tous les plans. Il est vrai que nous crions changement ! Mais que ce changement nous incombe tous afin de redorer l’image du Tchad qui est à la hauteur de ses richesses multiformes car le bilan des 2 dernières décennies n’est pas satisfaisant. Mallah Brahim
Que l’Etat s’occupe efficacement de ses activités régaliennes ! Que les richesses du Tchad profitent à tous les Tchadiens !
Le président Deby a présenté l’image du Tchad meilleur aux yeux du monde sans résoudre les véritables problèmes de l’intérieur. Il n’a pas répondu aux attentes de la population tchadienne. Chômage, pauvreté, enseignement supérieur, économie, le social reste à désirer. Si Deby a réussi, c’est sur le plan sécuritaire et cela parce qu’il est militaire. Il prétend qu’après lui, il n’y aura pas d’homme comme lui. Quelle illusion ! Le Tchad d’après Deby sera un Tchad meilleur et j’en suis optimiste. Merci Deby, retire toi et regarde l’autre qui arrive s’il ne fait pas mieux que toit. Vive la démocratie et vive l’alternance.
Alternance et rien d’autre. Itno Deby doit se retirer, le Tchad est fait pour être gouverner par tous les tchadiens, pas Deby seul. Et dommage pour ceux qui mélangent la politique et l’ethnie.
Deby pour toujours ! Deby est le meilleur candidat que le Tchad n’ait jamais connu donc l’accroissement des grenouilles n’a jamais empêché l’éléphant de boire. Avant Deby, le Tchad était un pays en guerre où les tchadiens fuyaient nos pays voisins. Aujourd’hui, grâce à cet homme, le Tchad est seul en paix et nos voisons se repèrent au Tchad.
Il faut un débat télévisé pour les 2 candidats.
Je suis pour l’alternance mes chers. Car comment comprendre qu’en 26 ans de pouvoir, on n’a même pas l’accès à l’eau potable ni à l’électricité et les voies de communication soient à compter des doigts ? De même, après 26 ans de règne, soit disant dans la démocratie, l’impunité est un sujet quotidien de tous les tchadiens. En bref, ce peuple souffre de tous les maux donc il faut un président qui soit devant le peuple pour guider et non sur le dos du peuple. Aujourd’hui, les tchadiens sont même victimes de violation de leur droit dans leur propre pays et même sans valeurs si tu n’es pas du régime au pouvoir. Espérons le changement pour n’importe quel Tchadien excepté Deby.
Post sur la situation économique au Tchad
Mon pays le Tchad est gravement malade. Il a tant souffert depuis la chute du baril de pétrole. Il n’y a pas la santé sociale et financière. Il y a seulement un clan qui vit mieux. Il faut qu’il y ait alternance démocratique. Nous voulons vivre aussi en paix et en sécurité. Trop, c’est trop.
Le transport routier et urbain n’est pas réglementé au Tchad. Il faut y réfléchir afin d’aider les citoyens.
Il faut se dire qu’aujourd’hui, la chose plus importante pour notre pays, c’est d’abord la paix, la paix et encore la paix pour que nous puissions ensuite penser au développement de notre pays. La crise actuelle est mondiale, elle nous est imposée par le cours du pétrole donc les autorités doivent penser et formuler des stratégies afin de diversifier l’économie tchadienne.
Je vais me prononcer par rapport à un sujet très préoccupant au Tchad : il s’agit de l’indépendance de la justice. Ce pays fait face à une situation très précaire qui laisse voir l’inexistence de la justice.
Le ministère de la justice est pris en otage, des milliers de dossiers en attente d’ouverture sont en train de pourrir dans les casiers. Il y a même des dossiers dont on ne peut pas parler. Ces intellectuels passent toutes leurs carrières sous les ordres des criminels et des bandits.
Comment comprendre qu’un voleur, qu’un violeur, qu’un tueur, qu’un assassin … soit libéré au lendemain de son arrestation et même pire, qu’un prisonnier soit libéré, nommé et puisse prendre part aux activités de l’Etat ???
Il est plus important à ce pays de pouvoir résoudre les problèmes entravant l’indépendance de la justice avant d’aborder des problèmes liés à la santé, l’alimentation, les droits de l’homme et autres…
Cordialement,
La mauvaise gouvernance, la mauvaise gestion des ressources de l’Etat, le partage des biens publics au sein de l’ethnie au pouvoir. Le peuple tchadien n’a aucun droit. Nous voulons l’alternance pour avoir certaines libertés.
La situation économique dont le Tchad souffre actuellement est dû à l’enclavement du pays et encore les terroristes de Boko Haram qui font leurs percées dans les marchés hebdomadaires et qui attaquent les transporteurs routiers à l’intérieur comme à nos frontières, auxquels il faut ajouter la mauvaise gestion de recherche de l ‘Etat et la chute du baril (pétrole) sur le marché international. Voilà les maux qui freinent le développement socio-économique du pays de Toumaï.
Le Tchad est indépendant depuis 1960, mais l’impérialisme ne nous a jamais laissé le temps d’une stabilité politique afin de pouvoir profiter des ressources naturelles dont regorge notre sous-sol. Depuis l’exploitation de l’or noir, nous avons enclenché le développement sur le plan des infrastructures routières et scolaires. Le Tchad, de par sa position géographique, est enclavé. Seules la stabilité politique et la paix peuvent nous aider à faire face aux défis du millénaire. Nous avons besoin d’une population alphabétisée et inculquer la politique de l’élevage et de l’agriculture pour la maîtrise de la faim de cette population galopante et chercher à résoudre le problème de chômage des jeunes à l’âge de travailler. Régler le problème de la circulation urbaine des biens et des personnes. Encourager les opérateurs économiques avec la réduction de certaines taxes sur les produits de première nécessité et donner la chance aux investisseurs étrangers de créer des emplois pour les couches vulnérables.
Pour résoudre ses problèmes, il nous fait des cabinets d’expertise impartiales et autonomes afin de faire une analyse de situation avec les 4 points: force et faiblesse, obstacle et opportunité. Alors par-là, on saura les réels problèmes de notre cher pays. Nous avons certes des têtes pensantes mais elles sont parfois limitées. Le Tchad est un pays enclavé et les mamelles de l’économie sont négligées et informelles. En tant que Nationaliste, ma priorité, c’est la paix, la sécurité surtout avec la lutte contre le terrorisme de Boko Haram qui perturbe la quiétude de nos populations paysannes, ainsi que la stabilité et la santé. Penser à la formation objective de meilleurs jeunes d’abord car la jeunesse est le fer de lance. Merci