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Banque Africaine de Développement (BAD)
La Banque africaine de développement est l’institution mère du Groupe de la Banque Africaine de Développement. L’accord portant création de la banque a été adopté et ouvert à la signature à l’occasion de la Conférence de Khartoum tenue le 4 août 1963.
Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a pour objectif premier de faire reculer la pauvreté dans ses pays membres régionaux en contribuant à leur développement économique durable et à leur progrès social. A cet effet, il mobilise des ressources pour promouvoir l’investissement dans ces pays et leur fournit une assistance technique ainsi que des conseils sur les politiques à mettre en œuvre.
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L’Afrique est le continent le plus vulnérable face aux effets du changement climatique. Cette menace est encore plus considérable lorsqu’on considère le déficit énergétique du continent qui, par ailleurs, ralentit la croissance économique des Etats africains. Le potentiel en matière d’énergies renouvelables apparaît comme une opportunité pour s’adapter au changement climatique tout en transformant positivement les économies africaines.
Dans le cadre de la préparation de la COP21 en 2015, la Banque Africaine de Développement avait élaboré un document présentant la contribution de la BAD à la réunion lors de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC).
WATHI a choisi ce document parce qu’il expose les enjeux du changement climatique en Afrique et les défis auxquels devra faire face le continent afin de se positionner comme un leader dans le domaine du développement durable. Le document met également en avant la nécessité d’une collaboration soutenue entre les acteurs africains et la communauté internationale afin de relever les défis du changement climatique en Afrique.
Un certain nombre de recommandations ressortent de ce document. Trois d’entre elles semblent particulièrement pertinentes pour les pays de la zone WATHI s’ils veulent tendre vers une « croissance verte » :
1. S’engager pleinement dans le processus des contributions décidées à l’échelle nationale (Intended Nationally Determined Contributions, INDC). Les pays de la région doivent s’engager à mettre en œuvre leurs INDC, qui offrent un pont vers un développement résilient au climat et à faibles émissions de carbone. Grâce à des INDC bien conçus, les gouvernements africains peuvent saisir l’opportunité de passer directement à la croissance à basse émission. Ils peuvent également réussir un « triple défi » dans l’agriculture – une plus forte productivité, une augmentation de la résilience et des émissions plus faibles – tout en fournissant davantage d’énergie aux plus pauvres pour qu’ils transforment leur avenir.
2. Créer des environnements favorables à l’investissement privé. Les gouvernements doivent offrir un environnement réglementaire et économique qui encourage le secteur privé à investir dans des « projets verts » dans les secteurs prioritaires, selon les avantages comparatifs et compétitifs de chaque pays.
3. Diversifier les sources de financement. Les gouvernements des pays de la région doivent exploiter au maximum les opportunités pour obtenir des financements diversifiés, dont ceux des « donateurs émergents » comme le Brésil, la Chine, l’Inde et l’Arabie saoudite. Le financement pourrait être utilisé avec de meilleurs résultats si l’on améliorait la coordination des financements des donateurs, conformément aux principes clé d’appropriation (les pays partenaires établissent leurs propres stratégies), d’alignement (les pays donateurs soutiennent ces objectifs), d’harmonisation (les pays donateurs évitent les doubles emplois) et de redevabilité de la part des donateurs et de leurs partenaires.
Africa is the most vulnerable continent to the effects of climate change. This threat is worse when one considers the continent’s energy deficit, which in turn slows down the economic growth of African states. The potential of renewable energy alternatives appears as an opportunity to adapt to climate change while positively transforming African economies.
Before the COP21 in 2015, the African Development Bank had prepared a document outlining the AfDB’s contribution to the meeting at the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC).
WATHI chose this document because it details the challenges that the continent will have to face in order to position itself as a leader of sustainable development. This paper also highlights the need for enhanced collaboration between African actors as well as with the international community to achieve that goal.
Some recommendations were made by the AfDB. Three of them seem especially relevant to WATHI countries if they are to move towards green growth:
1. Engage fully in the INDC (Intended Nationally Determined Contributions) process. African countries need to commit to implementing their INDC, which is essential to a climate-resilient and low-carbon development. Well-designed INDC give African governments the opportunity to shift directly to low-emission growth. They can also achieve a “triple win” in agriculture – higher productivity, increased resilience and lower emissions – while providing more energy to the poor to transform their futures.
2. Create environments conducive to private investment. Governments must provide a regulatory and economic environment that encourages the private sector to invest in green projects in priority sectors, depending on the comparative and competitive advantages of each country.
3. Diversify sources of funding. African governments should make the most of opportunities to secure funding from a wide range of sources, including emerging donors such as Brazil, China, India and Saudi Arabia. Funding could be used in a better way with improved coordination of donor funding, in accordance with key principles of ownership (partner countries develop their own strategies), alignment (donor countries support these objectives), harmonization (donor countries avoid duplication) and accountability by donors and their partners.
SELECTED EXCERPTS FROM THE DOCUMENT
The following excerpts come from pages: 1, 2, 7-9, 10, 11, 15, 18, 19, 21- 23
La menace climatique et la chance pour l’Afrique
Le défi climatique en Afrique
Un accord fort lors de la conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP21) est particulièrement vital pour l’Afrique, car le continent fait face à des risques climatiques aigus. Sept Africains sur dix dépendent pour leur survie de l’agriculture, secteur économique le plus vulnérable et le plus exposé aux impacts du climat: plus de 90% de l’agriculture africaine repose sur les précipitations. Les hauts niveaux de pauvreté générale signalent que des millions de personnes sont déjà aux marges de la survie ; pour ces populations, même de petits changements peuvent avoir des effets dévastateurs.
Sept Africains sur dix dépendent pour leur survie de l’agriculture, secteur économique le plus vulnérable et le plus exposé aux impacts du climat: plus de 90% de l’agriculture africaine repose sur les précipitations
L’Afrique est particulièrement vulnérable au changement climatique et souffre déjà de ses pires effets. Sans un accord mondial qui limite le réchauffement à 1,5 °C et accorde une aide supplémentaire à l’Afrique pour son adaptation, les progrès de développement durement acquis par le continent pourraient s’inverser.
Le changement climatique s’accompagne d’opportunités
L’adaptation au changement climatique combinée avec la réduction des émissions de gaz à effet de serre peut aider à stimuler la transformation économique dont l’Afrique a besoin: un développement qui résiste au climat, à faible émission de carbone, qui stimule la croissance, comble le déficit énergétique et réduit la pauvreté.
La transition vers la croissance verte protège les moyens de subsistance ; améliore l’eau, l’énergie et la sécurité alimentaire ; promeut l’usage durable des ressources naturelles; et stimule l’innovation, la création d’emplois et le développement économique.
Augmenter l’accès de l’Afrique aux financements pour l’adaptation
Le manque de financement est une contrainte de poids à l’exploitation des opportunités climatiques en Afrique. Bien qu’il existe des opportunités de financement pour soutenir le développement résistant au climat en Afrique, les besoins dépassent de loin les ressources disponibles. Le Programme des Nations Unies pour l’environnement a avancé que les coûts moyens annuels de l’adaptation au changement climatique inévitable en Afrique atteindront 7 à 15 milliards de dollars des États-Unis d’ici à 2020. Et ils seront portés à 15–18 milliards pour la décennie suivante si le monde reste sur la trajectoire qui conduit à un réchauffement climatique moyen de 3,4°C à 4°C
COP21: Conclure un accord qui réponde aux besoins de l’Afrique
La COP21 offre aux gouvernements africains l’opportunité de prendre la tête du mouvement sur le climat, en construisant un avenir résilient au climat et à faible émission de carbone, tout en contribuant aux efforts mondiaux d’atténuation. En parlant d’une seule voix à la COP21, les pays africains jouent un rôle essentiel dans la conception d’un nouvel accord qui permet d’éviter un réchauffement mondial catastrophique tout en aidant l’Afrique à construire un développement résilient au climat et à faible émission de carbone.
L’Afrique et les Contributions prévues déterminées au niveau national (INDC)
Les pays africains ont eu l’opportunité de déclarer leur ambition à travers la soumission de leurs Contributions prévues déterminées au niveau national (INDC). Ces engagements présentent un apport clé aux attentes mondiales de la COP21 et formeront la base d’un accord climatique pour l’après-2020. Ils ont offert aux nations africaines l’opportunité de faire la preuve de leur leadership dans le domaine du climat en présentant des projections ambitieuses d’émission et des plans de transition et de résilience. Ils pourraient renforcer le besoin d’un accord mondial crédible à la COP21, soutenu par des niveaux appropriés de financement.
L’Afrique a besoin de financement climatique supplémentaire pour l’atténuation et l’adaptation
L’Afrique, et tout spécialement l’Afrique subsaharienne, a reçu très peu de financements climatiques. De faibles financements ont été procurés par des structures fragmentées et excessivement bureaucratiques qui combinent de forts coûts de transaction avec un impact faible. La majorité du financement a été affectée à des projets de petite taille plutôt qu’à des programmes nationaux. Jusqu’à présent, l’Afrique n’a reçu que 4% du financement mondial pour le changement climatique, dont la plus grande part a concerné l’atténuation. L’Afrique aurait besoin d’une allocation plus importante, pour l’adaptation tout particulièrement.
Il faut une approche innovante de l’adaptation
Les gouvernements africains peuvent se présenter comme des leaders dans les négociations du financement climatique pour les approches de l’adaptation. Jusqu’à présent, l’aide à l’adaptation a été sujette à des approches à petite échelle, fondées sur des projets. La Banque demande une réorganisation complète de l’architecture du financement climatique de l’adaptation, par la consolidation des nombreux fonds d’adaptation spécifiques sous un seul guichet, permettant ainsi des économies d’efficacité et réduisant les coûts de transaction. Un mécanisme mondial de financement pour l’adaptation accélérerait l’adaptation de l’Afrique au changement climatique.
Les pays africains montrent déjà la voie
La stratégie d’économie verte et résiliente au climat de l’Éthiopie vise à faire atteindre au pays le statut de pays à revenu moyen d’ici à 2025 tout en développant une économie verte. Ses quatre piliers sont l’amélioration des récoltes et des pratiques de production du bétail ; la protection et la replantation des forêts; l’augmentation de la génération d’énergies renouvelables; et le passage direct à des technologies économes en énergie pour les transports, l’industrie et la construction.
Le plan de résilience climatique à faible émission de carbone du Kenya est parfaitement intégré dans le plan national de développement, Kenya Vision 2030. Le Kenya a remplacé les modèles traditionnels de développement fondés sur le PIB par un nouveau modèle incorporant les dimensions sociales des progrès du développement. Le pays compte atteindre un développement durable à long terme grâce à une approche économique large, participative et verte.
La Banque demande une réorganisation complète de l’architecture du financement climatique de l’adaptation, par la consolidation des nombreux fonds d’adaptation spécifiques sous un seul guichet, permettant ainsi des économies d’efficacité et réduisant les coûts de transaction
L’approche de croissance verte résiliente au climat du Rwanda combine la création de richesse durable et la réduction de la pauvreté, grâce à une gestion durable des ressources naturelles et à une croissance économique résiliente au climat et verte. Cela comprend une des stratégies d’énergies renouvelables les plus ambitieuses au monde, avec un objectif de 50 % d’électricité générée par des énergies renouvelables d’ici à 2017, partant d’une situation de seulement 8 % en 2008. Les coûts d’ensemble sont de 500 millions de dollars des États-Unis pris sur les dépenses publiques.
Le rôle vital de la BAD pour les opportunités climatiques en Afrique
Construire la résilience dans les investissements de la BAD avec le Système de sauvegarde climatique.
Le système de sauvegarde climatique a quatre composantes :
- Le dépistage climatique évalue la vulnérabilité d’un concept de projet au changement climatique et note chaque projet de 1 (très vulnérable) à 3 (peu vulnérable).
- La revue d’adaptation et les Procédures d’évaluation identifient les mesures d’adaptation nécessaires à chaque projet, à partir de la catégorisation du projet.
- Les fiches d’adaptation pays apportent des projections climatiques mises à jour au niveau du pays, pour chaque projet, à partir des catégorisations.
- La Base d’informations climatiques est une base de données d’activités d’adaptation qui comporte des liens vers une large gamme de sources d’information sur l’adaptation. Elle procure les informations nécessaires au processus décrit ci-dessus.
La BAD mobilise les ressources climatiques pour l’Afrique
La Banque investit ses propres ressources, mais mobilise également des financements climatiques en provenance du secteur privé et administre plusieurs fonds climatiques. Depuis 2011, la Banque a investi près de 7 milliards de dollars des États-Unis dans le financement climatique à travers 150 projets. Elle tire également des ressources, tout en y investissant, dans des fonds mondiaux dont les Fonds d’investissement climatique, la Facilité mondiale pour l’environnement, le Fonds d’adaptation et le Fonds vert pour le climat.
La BAD aide l’Afrique à faire face et à s’épanouir (adaptation)
Les choix opérés aujourd’hui pour les infrastructures, l’énergie et la production alimentaire façonneront les opportunités de l’Afrique et ses options dans l’avenir. C’est la raison pour laquelle la BAD amplifie ses actions et mobilise des investissements pour aider l’Afrique à faire face au changement climatique et à transformer ses économies, dans tous les secteurs des besoins du continent – dont l’agriculture, l’énergie, les infrastructures, l’eau et l’utilisation de la terre. La Banque soutient l’Initiative africaine sur l’adaptation et les pertes et dommages, approuvée par le Comité des chefs d’État et de gouvernement africains sur le changement climatique. L’initiative apportera une contribution majeure à une plus grande coopération internationale sur l’adaptation selon les conceptions des pays africains. Elle aidera les pays africains à identifier les besoins et à agir pour remplir leurs INDC pour l’adaptation ainsi qu’à fournir une plate-forme continentale pour les relations avec l’Initiative mondiale sur la résilience du Secrétaire général des Nations Unies.
La BAD crée des opportunités pour un développement à basse émission de carbone (atténuation)
Le déficit énergétique de l’Afrique handicape la croissance économique nécessaire pour créer des emplois et faire sortir les populations de la pauvreté. La BAD travaille à régler la crise énergétique africaine d’une façon qui respecte les limites de la planète, en libérant l’énorme potentiel énergétique africain, en particulier dans les énergies renouvelables.
Le défi est d’adopter le bon mélange d’énergies, dans lequel les sources renouvelables remplacent peu à peu les combustibles fossiles. Le Nouveau pacte pour l’énergie en Afrique de la BAD vise à relever ce défi en comblant les lacunes énergétiques tout en stimulant le développement de la basse émission de carbone.
La Banque investit ses propres ressources, mais mobilise également des financements climatiques en provenance du secteur privé et administre plusieurs fonds climatiques. Depuis 2011, la Banque a investi près de 7 milliards de dollars des États-Unis dans le financement climatique à travers 150 projets
En facilitant la transition de l’Afrique vers les énergies renouvelables, la Banque joue un rôle majeur dans la réduction des émissions du continent. C’est la raison pour laquelle la BAD investit massivement dans les innovations technologiques, les politiques et les réglementations pour accélérer la révolution des renouvelables. Elle finance des projets d’énergies renouvelables dans une vaste gamme de technologies, d’échelles et de lieux géographiques.
La Banque soutient également l’Initiative pour les énergies renouvelables en Afrique, effort africain, et dirigé par des Africains, pour accélérer et amplifier l’exploitation du potentiel remarquable du continent en énergies renouvelables. L’initiative vise à atteindre au moins 10 GW de capacité de génération d’énergie renouvelable d’ici à 2020 et – objectif ambitieux – de mobiliser le potentiel africain pour générer au moins 300 GW d’ici à 2030.
La Banque est leader dans le financement et la coordination des énergies renouvelables sur le continent africain. Le financement de la Banque pour la génération d’énergie s’est déplacé, de 86 % de génération fondée sur les énergies fossiles en 2009–2011 à 71 % de génération fondée sur des énergies propres en 2012-2014, conformément à la politique énergétique adoptée en 2012 qui promeut une transition vers la croissance verte.
La Banque a réussi à canaliser le financement climatique des facilités mondiales, dont la Valorisation à grande échelle des énergies renouvelables pour les pays à bas revenu (SREP) et le Fonds des technologies propres, programmes sous l’égide du Fonds d’investissement climatique (FIC), ainsi que la Facilité mondiale pour l’environnement et le Fonds des énergies durables pour l’Afrique (SEFA).
Avec le New deal pour l’énergie en Afrique, la Banque va établir une Facilité de financement énergétique du bas de la pyramide pour aider les Africains à avoir accès à des solutions propres pour la cuisine (appareils et combustibles), réduisant ainsi la pollution de l’air domestique qui tue à l’heure actuelle environ 600 000 Africains par an
Avec le New deal pour l’énergie en Afrique, la Banque va établir une Facilité de financement énergétique du bas de la pyramide pour aider les Africains à avoir accès à des solutions propres pour la cuisine (appareils et combustibles), réduisant ainsi la pollution de l’air domestique qui tue à l’heure actuelle environ 600 000 Africains par an.
La BAD investit largement dans la préservation des forêts d’Afrique depuis trente ans, et a financé environ 100 opérations pour une valeur d’environ 2,8 milliards de dollars. Plusieurs projets bénéficieront du Programme pour la réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+), dont le Projet d’augmentation du revenu agricole et conservation des forêts en Ouganda, d’une valeur de 78 millions de dollars, qui remet en végétation 9900 hectares d’un bassin dégradé, protège 99 000 hectares de forêts naturelles et effectue 13 000 hectares de plantations d’arbres. La Banque héberge le Fonds de la forêt du bassin du Congo, initiative visant à soutenir la gestion durable des forêts et l’inversion de la déforestation et de la dégradation des forêts.
La BAD soutient la position de l’Afrique dans le processus de négociation de la CCNUCC
La Banque a été l’un des soutiens du Groupe africain de négociateurs (GAN), grâce à un programme de travail qui permet de garantir leur participation active au développement du nouvel accord sur le changement climatique à la COP21. Ces sept dernières années, la Banque a régulièrement apporté son soutien au GNA pour renforcer ses capacités de négociation sur la base d’une position commune qui reflète les préoccupations et les intérêts de l’Afrique.
La Banque, en partenariat avec la Commission de l’Union africaine (CUA), la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (UNCEA) et le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), dirige le soutien à la participation de l’Afrique à la COP21. Ces quatre institutions vont établir le Pavillon de l’Afrique, comme l’ont demandé les chefs d’État africains. Le pavillon offrira un espace physique où les délégations africaines pourront se rencontrer pour établir des stratégies et synchroniser leur participation au processus de la COP.
Source photo : BAD